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Toulalan : « Un match de prestige »

Le milieu international va jouer sa carte à fond mercredi contre l'Argentine car il sait que la concurrence est de plus en plus forte à son poste.

Le milieu international va jouer sa carte à fond mercredi contre l'Argentine car il sait que la concurrence est de plus en plus forte à son poste. - -

Jérémy Toulalan veut profiter de la rencontre face à l’Argentine pour aborder les deux matches de qualification pour la Coupe du monde face à la Lituanie dans les meilleures conditions possibles.

Jérémy Toulalan, comment abordez-vous cette grande rentrée des Bleus contre l’Argentine, mercredi à Marseille ?
C’est un match de prestige, où tous les ingrédients sont réunis pour offrir une belle fête au Vélodrome. Il est important de faire une bonne performance pour bien préparer les matches contre la Lituanie (28 mars et 1er avril en qualification pour la Coupe du monde). Si on arrivait à bien jouer et à gagner, cela nous donnerait une confiance supplémentaire. Il faut entretenir la bonne dynamique qu’on a retrouvée ces derniers temps.

Peut-on vraiment parler de match amical contre l’Argentine ?
Non, mais ce n’est jamais le cas lors d’une rencontre internationale. On prend toujours ces matches au sérieux. Quand c’est l’Argentine en face, il y a encore plus de motivation.

D’autant qu’une personnalité importante s’assiéra sur le banc, Diego Maradona. Que représente-il pour vous ?
C’est un génie du football, avec tout ce que cela comporte d’exploits et de moments plus difficiles. Il a tout connu au cours de sa carrière. Il sera très attendu par les spectateurs. Ce sera l’attraction du match même s’il y a aura aussi des grands joueurs sur la pelouse comme Lionel Messi, que je vais rencontrer à Marseille puis avec Lyon contre Barcelone (8e de finale de la Ligue des Champions). Il y aura plein de bonnes choses à voir.

Comment jugez-vous votre évolution personnelle au sein de l’équipe de France, dont vous êtes devenu un cadre ?
Je reste dans le même état d’esprit. L’important pour moi est d’être sélectionné. On me fait confiance depuis un moment et il s’agit maintenant de la conserver. Mais la concurrence est de plus en plus forte à mon poste.

La rédaction - Marc Benoist