Benzema : « Les journalistes ont créé des histoires »

Au centre de la polémique sur la mauvaise ambiance chez les Bleus, Karim Benzema a démenti tout cela hier soir.

Karim Benzema : « Cela s’est bien passé, même si des journalistes ont dit qu’il y avait des problèmes et des engueulades (au sein du groupe)… Ce n’est pas vrai. Je sais que beaucoup de journalistes ne nous ont pas soutenus. Ils ont même créé des histoires alors qu’il n’y en avait pas. Peut-être que cela a créé quelques fissures, et même si de notre côté on est resté concentré, cela n’a pas suffi et on a perdu ce match. »

Lilian Thuram : « Maintenant que nous sommes éliminés, je peux dire qu’il s’agissait de mon dernier match en équipe de France. Une histoire très importante de ma vie se termine ce soir. Il y a donc beaucoup de tristesse. Je veux continuer à jouer mais pour le moment, je ne sais pas où. J’espère qu’on voudra de moi après cet Euro. »

Grégory Coupet : « Le scénario a été catastrophique. Mais le point positif, c’est que nous n’avons rien lâché. On a donné et on a fait ce qu’on a pu. Nous n’avons pas baissé les bras. Maintenant, le score est là, on rentre à la maison. A 10 contre 11 face à des Italiens qui savent gérer ce type de situation et qui ont une grosse expérience, c’était compliqué. Les Italiens se sont montrés patients, c’est tout à leur honneur d’avoir su remporter ce match. »

Jean-Alain Boumsong : « En se faisant éliminer dès le 1er tour, on ne peut pas dire que ça a été brillant. Maintenant, il ne faut pas jeter la pierre sur cette équipe. Il faudra se servir des choses positives pour avancer. Après, j’ai bien conscience que les critiques vont arriver. C’était déjà le cas avant le début de la compétition. Ce n’est peut-être pas le moment de dire ça mais les Français doivent continuer à soutenir cette équipe. Si les critiques doivent arriver, autant qu’elles soient constructives. »

Willy Sagnol : « Je crois tout simplement qu’on n’avait pas les qualités et les armes nécessaires pour se battre jusqu’au bout cette année. C’est dommage car il y avait une belle génération. La Coupe du Monde 1998 s’était construite sur les échecs de 1993. Il y a eu la finale en 2006, un échec en 2008… Tout le monde espère que cet échec permettra à cette nouvelle génération de rebondir dans deux ans (Coupe du Monde en Afrique du Sud). »

La rédaction