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Euro 2016 - Cana : "Ce match au Vélodrome me tenait à cœur"

Lorik Cana

Lorik Cana - AFP

Expulsé samedi lors de la défaite de l’Albanie contre la Suisse (0-1), Lorik Cana ne pourra participer au deuxième match de l’Euro 2016 contre l’équipe de France au stade Vélodrome, ce mercredi. Déçu, l’ancien défenseur de l’OM reste toutefois concentré sur son rôle de taulier au sein de l’équipe.

Lorik Cana, une défaite, une expulsion, il y a mieux pour commencer l’Euro ?

Oui, il y a beaucoup mieux pour commencer, surtout qu’on avait largement les moyens d’obtenir un bon résultat. On a mis un quart d’heure à rentrer dans le match. Même en essayant d’enlever la tension du premier match dans une compétition, on n’est pas bien rentré dans cette rencontre. Malheureusement, on a vite prit un but sur coup de pied arrêté, exercice dans lequel on était plutôt performant pendant les qualifications. Ensuite, l’équipe s’est lâchée et elle a fait un très bon match, même à dix contre onze. Mais c’est vrai que c’est un peu dommage de sortir comme ça, de laisser l’équipe à dix. Je m’en veux un peu, surtout que le carton jaune était évitable parce que sur le deuxième, il fallait faire un choix.

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C’est un réflexe ?

Oui c’est un peu un réflexe. Soit je le laisse aller vers le gardien, soit je décide de stopper le ballon avec la tête, le bras avant qu’il ne rentre dans la surface. Au début, j’espérais qu’il siffle faute pour moi et quand j’ai vu qu’il sifflait pour eux, je me suis pas fait d’illusions.

Ça vous prive du match contre l’équipe de France, à Marseille où vous avez évolué…

Au début, on n’y pense pas trop. Sur le moment, on est plus déçus de laisser ses coéquipiers, surtout que je me sens au top physiquement. Et puis en y pensant, c’est sûr qu’on est un peu déçu. Ce match là au Vélodrome, il me tenait à cœur. Mais je n’ai pas trop le temps de m’apitoyer sur mon sort. Il faut vraiment rester concentré pour l’équipe, j’ai un rôle important au sein de l’équipe donc je suis avec eux au quotidien. On essaye de préparer au mieux le match. On a deux matchs (contre la France ce mercredi et contre la Roumanie dimanche) pour avoir trois points et si l’on gagne un des deux matchs, on a de fortes chances de passer. On va jouer notre chance jusqu’à la fin.

L’Albanie a-t-elle la pression avant d’affronter la France ?

Non, on n’a pas trop de pression. On avait surtout la pression avec les garçons par rapport à nos supporters qui sont venus en nombre et sur le premier match, j’ai senti les gars plus tendus par nos supporters que par le résultat. On en aura encore à Marseille, énormément. Mais cette pression-là est passée, on n’a pas celle de l’équipe de France concernant le résultat. Mais c’est sûr qu’on a envie de bien faire, je pense que contre la Suisse, on a bien figuré et on a fait un bon match au cours duquel on avait pas mal d’occasions pour égaliser. Sur notre niveau technique et tactique, on ne peut pas se reprocher grand-chose, on a été présent. C’est des petits détails qui font la différence et j’espère que ça va tourner en notre faveur.

Des rumeurs évoquent une offre du Gazélec Ajaccio vous concernant...

Je ne suis pas au courant (rires).

la rédaction