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Euro 2016, France-Allemagne,  Rolland Courbis : « Je ne me priverais pas de Kanté »

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Le grand rendez-vous avec l’histoire, c’est jeudi pour l’équipe de France face à l'Allemagne en demi-finales de l'Euro 2016. A l’occasion, Rolland Courbis analyse les détails de ce choc au sommet.

"Depuis le début de l’Euro nous avons deux mi-temps comme base ; la seconde face à l’Irlande, et la première face à l’Islande. Il faut relativiser la qualité de ces matchs certes, nous n’avons pas battu, l’Italie ou l’Espagne, mais ce n’est pas la faute de l’Equipe de France. Pour ce match, Didier Deschamps a l’embarras du choix, à l’inverse de son homologue allemand. L’Allemagne a quelques problèmes à régler, des solutions à trouver, alors pourquoi pas ? Mais cette fois attention, c’est le premier gros adversaire à rencontrer, mais celui-là ce n’est pas seulement un gros, c’est le plus gros en activité.

Concernant la composition, je ne me priverais pas de Kanté, il permet à toute l’équipe d’être solide. De plus, je suis plus inquiet avec Matuidi dans l’axe du terrain que côté gauche pour couvrir le couloir. En défense, entre Rami et Umtiti pour moi c’et du 50-50. Personnellement je choisirais Umtiti, il est gaucher, et il coulissera plus facilement derrière Evra pour le couvrir quand il monte. Notre équipe peut marquer à tout moment contre n’importe qui, grâce à 5 ou 6 joueurs différents, plus les coups de pieds arrêtés. Mais on a aussi malheureusement la possibilité de prendre un but à chaque instant, c’est pour cela qu’il faudra marquer au moins deux buts, parce que contre l’Allemagne je ne nous vois pas ne pas en prendre au moins un.

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Concernant l’histoire, je pense que toutes les séries ont une fin, on a eu un exemple avec Italie-Allemagne, à nous de mettre un terme à notre malédiction. Certains disent ce n’est pas une revanche, il ne faut pas parler de cela etc…. Moi je me rappelle de cette agression sur Battiston… C’est un mauvais souvenir, et je pense que là, organiser un Euro est un avantage. En France, Schumacher n’aurait pas terminé la rencontre. C’est un souvenir qui augmente la motivation d’éliminer les Allemands."

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