Euro 2016 : l’Islande sans complexe

Pour leur première participation en championnat d’Europe, l’Islande n’est pas là par hasard. Elle s’est qualifiée par le jeu et le talent de son effectif. Retour sur les hommes clés.

Dans ce groupe F, l’Islande est certainement le pays qui a le moins de chance de s’en sortir sur le papier. Cependant, après avoir terminé deuxièmes des qualifications derrière la République tchèque et devant la Turquie et les Pays-Bas, les Islandais peuvent croire en leurs chances.

Gyfli Thor Sigurdsson, en tête de gondole

L’ atout majeur de l’Islande est le milieu de terrain de Swansea, Gyfli Thor Sigurdsson. Tout va dépendre des performances du meneur de jeu. Auteur de 6 buts et 2 passes décisives pendant les éliminatoires il est l’homme à tout faire dans cette équipe. Sa spécialité : les coup-francs. En plus de sa vision de jeu exceptionnelle, il possède une frappe canon.

Pour s’imposer dans les duels, ce pays de 333 000 habitants (plus petit de l’État de l’Euro) pourra compter sur son capitaine Aron Gunnarsson qui joue à Cardiff City. Ce Barbu de 27 ans est un milieu qui n’hésite pas à faire les aller-retour sur le rectangle vert.

Attaquant mystère

Le numéro 9 de l’Islande et de Nantes, Kolbeinn Sigthorsson, pas en réussite en Ligue 1 cette saison (3 buts 26 matches) aura un rôle important pour son pays. Il pêche en club mais excelle en sélection (20 buts pour 39 matches). C’est l’arme offensive à surveiller. Passé par l’Az Alkmaar et l ‘Ajax Amsterdam, le joueur s’est montré décisif en amical juste avant le début de la compétition (certes en poussant le ballon dans le but vide). Tout est bon pour reprendre confiance, surtout avant des matches internationaux.

Joker de Luxe

Sur le banc, les Islandais pourront compter sur le meilleur buteur de leur sélection avec 25 réalisations pour 81 matches, il s’agit de Eidur Gudjohnsen, l’ancien joueur de Chelsea (2000-2006) et du FC Barcelone (2006-2009). Aujourd’hui âgé de 37 ans, il joue en Norvège à Molde FK. Cette star a encore de beaux restes, c’est aussi ça, la marque des plus grands. Encore plus fort, lors d’une victoire 3-0 contre l’Estonie le 24 avril 1996, le joueur âgé alors de 17 Ans avait remplacé son père Arnor à la pointe de l’attaque. Une première dans l’histoire du football pour un match international.

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Kevin Chifflet