Euro 2016 : pourquoi il n’y aura pas de couac avec les hymnes (enfin normalement)

- - AFP
La Copa America a débuté vendredi dernier aux Etats-Unis. Une semaine avant l’Euro. Et les premiers jours de compétition ont été marqués par plusieurs boulettes de l’organisation. L’hymne de l’Uruguay a d’abord été confondu avec celui de Chili, avant que ces mêmes Chiliens ne voient le leur perturbé par un son du rappeur Pitbull ! Des couacs que les responsables de l’Euro entendent bien éviter du 10 juin au 10 juillet. « Ça nous fait de la peine ce qu’il se passe à la Copa America parce que c’est un moment difficile, confie Julien Pateau, le directeur des cérémonies de l’Euro 2016. Ça s’est passé aussi aux JO de Londres. Mais ça ne nous rajoute pas de pression. Ça nous convainc qu’on a un bon dispositif et que sur ce moment protocolaire, on ne peut pas se rater ».
Vidéo - Copa America : un son de Pitbull joué pendant l'hymne chilien
Enregistrés par la Garde républicaine et la Maîtrise de Radio France
Afin de réduire les risques, les dispositifs ont été affinés depuis un an. Avant le match d’ouverture France-Roumanie, les hymnes seront joués en live vendredi au Stade de France. Pour toutes les autres rencontres, les hymnes des 24 pays ont été enregistrés par la Garde républicaine et la Maîtrise de Radio France. Les enregistrements ont été validés par des représentants de chaque nation, qui ont vérifié la justesse de la prononciation et du tempo. Ils seront diffusés par les sonos des dix stades de la compétition. Les paroles seront également projetées sur les écrans géants.
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Au moins cinq personnes pour checker chaque hymne
« C’est un travail de très longue haleine, assure Julien Pateau. On a produit entièrement les hymnes. On voulait vraiment qu’ils soient chantés ». Une chaîne de contrôle, composée d’au moins cinq personnes, sera en place dans chaque enceinte pour éviter leur moindre incident. Une playlist très détaillée des sons à disposition sera installée dans un camion régie.
Les hymnes seront testés au moins trois fois avant l’entrée des spectateurs, plusieurs heures avant le match. Les responsables disposent également d’un battement de trois secondes pour parer au moindre accroc. De quoi rendre confiant Julien Pateau : « Il n’y aucune chance pour qu’on se trompe, enfin, je touche du bois bien sûr. Mais il y a vraiment très peu de chance… »