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Euro 2016 : un "bon" 0-0, le nez de Milik, l’intelligence de Boateng : ce qu’il faut retenir d’Allemagne-Pologne

Robert Lewandowski et Jérôme Boateng

Robert Lewandowski et Jérôme Boateng - AFP

Malgré un match animé, l’Allemagne et la Pologne n’ont pu se départager ce jeudi à Saint-Denis (0-0). Un résultat que l’on peut imputer, au choix, à l’intelligence de Boateng ou au nez de Milik.

Le top : le rythme du match

Avec Belgique-Italie (0-2), cet Allemagne-Pologne a sans doute été le match le plus agréable depuis le début de cet Euro 2016. Bien que dominés en début puis en fin de match, Lewandowski et ses coéquipiers ont tenu la dragée haute à la Nationalmannschaft. Krychowiak a joué son rôle de chef d’orchestre dans une équipe polonaise à l’aise techniquement et agréable à voir jouer. Tout comme Toni Kroos dans le camp d’en face. Des prestations individuelles de haute volée qui ont permis de voir une rencontre enlevée et intense malgré un score nul et vierge, le premier de la compétition.

Le flop : le nez de Milik

Dans la lignée de sa performance contre l’Irlande du Nord, Arkadiusz Milik s’est de nouveau posé comme un des principaux artisans du bon match polonais. Mais l’attaquant de l’Ajax a aussi « vendangé » deux grosses occasions. Après avoir laissé passer le ballon entre ses jambes pour qu’il parvienne à Grosicki sur le flanc gauche, Milik loupe le ballon sur le centre du Rennais à la 69e minute. Un peu plus tôt, il n’avait plus qu’à pousser le cuir au fond des filets à quelques mètres de la ligne de but mais il n’avait pu qu’effleurer du bout du nez un premier centre de Kamil Grosicki…

Le fait du match : la remontée intelligente de Boateng

Devenu une des références mondiales au poste de défenseur central depuis quelques saisons, Jérôme Boateng s’est mis en évidence ce jeudi soir, comme souvent. Peu avant la pause, alors que Milik s’apprêtait à mettre sur orbite Lewandowski, le défenseur du Bayern a effectué une remontée supersonique pour mettre son coéquipier hors-jeu, le privant ainsi d’un face à face avec Fabianski.

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L’ambiance

Parfois pointé du doigt pour son acoustique, c’est dans un Stade de France bruyant que les joueurs allemands et polonais ont évolué ce jeudi soir.L’enceinte dionysienne a notamment pu compter sur un kop polonais particulièrement actif pour offrir une bien belle ambiance.

L’info pour briller en société

Si Lukas Podolski s’est offert un selfie avec Angela Merkel dans le vestiaire du Maracanã après le sacre mondial de l’Allemagne en 2014, la chancelière a un faible pour Bastian Schweinsteiger. Lors de l’Euro 2008, Angela Merkel était même allée jusqu’à gentiment sermonner le milieu de Manchester United après un carton rouge. Mais malheureusement pour la chancelière, ni « Poldi » ni « Schweini » n’ont foulé la pelouse de Saint-Denis ce jeudi soir.

Le tweet du match

Particulièrement en vue, le Rennais Kamil Grosicki a particulièrement inspiré les Twittos. L'occasion notamment de comparer Robert Lewandowski au pauvre Giovanni Sio.