
Anderlecht-ASSE, le débrief: des Verts aux deux visages, une première place et trois buts en douze minutes

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Saint-Etienne arrache sa première place
Les joueurs de Christophe Galtier se sont présentés à Anderlecht avec leur ticket pour les 16es de finale de la Ligue Europa déjà en poche. Mais ils avaient quand même un objectif : décrocher la première place du groupe C. Et c’est ce qu’ils ont fait, en montrant deux visages dans la banlieue de Bruxelles. D’abord inquiétant en première période, puis renversant en deuxième. Au terme de ce match un peu fou, ils l’emportent 3-2 et achèvent un joli début de campagne européenne. De quoi leur offrir, a priori, l’espoir d’un tirage favorable au tour suivant. Et l’assurance de recevoir le match retour à Geoffroy-Guichard.
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Douze minutes renversantes
Le football est parfois si imprévisible… Ceux qui ont éteint leur télévision à la 67e doivent se pincer pour y croire. Oui, Saint-Etienne s’est bien imposé sur le terrain d’Anderlecht après avoir été mené 2-0 et oui, les Verts terminent bien premiers de leur groupe. Tout s’est joué en douze minutes. Et la révolte est venue de Robert Söderlund. L’attaquant norvégien a d’abord réduit la marque d’une reprise assez chanceuse sur un centre de Kevin Malcuit (62e). Avant d’égaliser cinq minutes plus tard d’une reprise puissante sous la barre après un service parfait de Romain Hamouma. Kevin Monnet-Paquet s’est ensuite chargé d’inscrire le but de la victoire en profitant d’une faute de main du gardien adverse (74e). On appelle ça, une remontada expresse.
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Les Verts malmenés en première période
La soirée avait pourtant très mal débuté pour Saint-Etienne au stade Constant Vanden. Frileux en attaque et fébriles en défense, les Verts se sont rapidement fait sanctionner par Anderlecht. Après une erreur d’appréciation de Pierre-Yves Polomat dans la surface, Alexandru Chipciu s’est chargé d’ouvrir le score d’une sorte de « tir-tacle » peu académique (21e). C’est ensuite un autre Roumain, Nicolae Stanciu, qui a doublé la mise en effaçant trop facilement Léo Lacroix avant de croiser sa frappe, effleurée par Stéphane Ruffier (31e). A ce moment-là, Sainté a frisé la correctionnelle. Mais Belges n’ont pas réussi à faire le break. Et peuvent s’en mordre les doigts. En revanche, pour l’ASSE, qui restait sur une victoire en six matchs, ce succès prend des allures de vrai bol d’air.