Benoît Cheyrou : « On veut gagner la Ligue Europa ! »

Benoît Cheyrou a envie de gagner la Ligue Europa - -
Benoît Cheyrou, vous allez jouer successivement contre Benfica, Lyon et Bordeaux. Comment vivez-vous cette période où les grands matches s’enchaînent ?
Plutôt bien. Vous savez, je préfère jouer des rencontres à enjeu. C’est bien plus excitant. Vous l’avez dit dans les dix prochains jours, il n’y aura que des matches couperet. Mais chaque chose en son temps. D’abord, il s’agira de battre le Benfica Lisbonne pour se frayer un chemin en quart de finale de Ligue Europa.
Justement à propos de toutes ces rencontres, aviez-vous des inquiétudes sur l’état de fatigue du groupe phocéen ?
Non, on ne peut pas se réfugier derrière cette excuse-là. D’autant que toutes les autres équipes engagées en Ligue Europa disputent autant de matches que nous. Puis, en ce qui nous concerne, on dispose d’un groupe étoffé. Dans ces périodes, on peut compter sur une vingtaine de joueurs à même de répondre présents.
Et cette équipe de Benfica, la craignez-vous ?
Cette équipe portugaise a la faculté de se projeter vers l’avant très vite. Offensivement, on peut dire qu’ils sont pourvus. Mais affronter ce genre de formation nous correspond plus. Face à Toulouse (1-1), on a eu des difficultés face à une équipe très défensive. Contre Benfica, ça sera forcément différent. A nous d’en profiter. Après, il ne faut pas penser que l’on va affronter des rigolos.
Au vu du match nul à l’aller (1-1), vous allez plutôt attendre et profiter des espaces...
On ne va pas changer notre jeu. C’est vrai qu’en Coupe d’Europe, c’est un peu différent. Maintenant, on a peu d’expérience. Les années précédentes, on s’est fait éliminer par le Zénith Saint-Pétersbourg et le Chakhtar Donetsk. Donc à ce niveau-là, on est vacciné. Mais ça ne va dire pas que l’on ne va pas se planter...
On a l’impression qu’avec Marseille en ce moment, c’est plutôt l’appétit vient en gagnant...
C’est sûr. On a envie d’aller au bout. On veut gagner cette Ligue Europa. Mais au même titre que les quinze autres équipes qui participent à cette compétition. De fait, il y a donc quinze menteurs. Dès lors, on a fait la moitié du chemin. Maintenant à nous de finir le boulot.