Kombouaré: « Je me méfie terriblement de Karpaty »

Quinze jours après le succès à Séville (1-0), le PSG veut confirmer ce soir au Parc des Princes face à Karpaty (19h), lors de la 2e journée de Ligue Europa. Mais son entraîneur n’oublie pas que les Ukrainiens ont failli créer la surprise face à Dortmund.

Antoine Kombouaré, vous allez devoir encore une fois composer avec plusieurs blessés (Giuly, Bodmer, Ceara, Maurice). Etes-vous inquiet par cette multiplication de pépins ?
Heureusement que les résultats sont bons. Mais ça fait parti des aléas d'une équipe, d'un club. Il faut surtout qu'on soit costauds, soudés et puis surtout qu'on soit capable de compenser les absences. Et c'est le cas aujourd'hui. Je sais que dans une saison il y a des blessures, des pépins, donc on fait avec. Il vaut mieux avoir un effectif au complet et avoir des résultats mais quitte à choisir je préfère avoir quelques pépins mais avec de très bons résultats. Et c'est le cas en ce moment.

A quoi vous attendez-vous face à cette formation ukrainienne inconnue ?
Ce sera totalement différent de Séville. C'est un adversaire dont je me méfie terriblement. C'est une très belle équipe. J'ai visionné quatre matchs de Karpaty et notamment le fameux match contre Dortmund (défaite 4-3). C'est une équipe qui joue bien au ballon, qui va de l'avant, qui marque des buts. Elle a quelques soucis sur le plan défensif. Mais je m'attends à affronter une équipe qui va vouloir récupérer les points perdus à domicile.

Quelle importance revêt pour vous cette Ligue Europe ?
C'est une compétition très importante à mes yeux. On s'est bagarré comme des fous la saison dernière pour aller gagner la Coupe de France et participer à cette Coupe d'Europe. Donc aujourd'hui on va vendre chèrement notre peau. On a bien démarré dans cette compétition. Il faut valider le résultat acquis à Séville par une grosse performance ce soir et les 3 points de la victoire car c'est un mini-championnat. Plus vite on aura pris de l'avance mieux ce sera. Car le 15 décembre prochain, aller jouer à Karpaty, ça va être compliqué.

Propos recueillis par Loïc Briley