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L’arbitrage, Brandao : le double coup de gueule de Galtier

Christophe Galtier, l'entraîneur de Saint-Etienne

Christophe Galtier, l'entraîneur de Saint-Etienne - AFP

Après le match nul de Saint-Etienne face à Qarabag ce jeudi en Ligue Europa (1-1), Christophe Galtier s’en est pris à l’arbitrage. Et a livré son sentiment sur la peine d’un mois de prison ferme infligé à Brandao. Dans les deux cas, l’entraîneur des Verts a été très virulent.

L’arbitrage de Saint-Etienne - Qarabag (1-1)

« C’est une honte ! Ce que nous avons vécu dans ce match, c’est une honte. L’arbitrage est honteux. On parle souvent de l’arbitrage français, mais il faut qu’on regarde ce qu’il se passe à l’étranger. On est tombé sur un corps arbitral qui a été inexistant tout au long du match. Certes, en terme de résultat, c’est un échec. Je vous l’accorde. Mais quand même, un but entaché d’un contrôle du bras… Je viens d’apprendre ce soir, à mes dépens, que le bras ne fait pas partie de la main. On a le bonheur de revenir au score.

Je ne parle pas des mains qui elles, étaient dans la surface adverse. Je parle surtout d’un but qui est valable (44e, van Wolfswinkel). Si à la mi-temps, il y a 2-0, il n’y a rien à dire. Ça n’enlève rien à la qualité de l’adversaire, à sa manière de jouer, à son organisation. Je ne parle pas de l’adversaire. On a eu un corps arbitral… J’ai appris avant le match que c’était son dernier. Heureusement que c’est son dernier match européen ! Heureusement ! C’est un peu nouveau pour nous, on apprend. On est tombé sur un arbitrage qui n’a pas été bon. Je n’ai pas de regrets sur ce que les joueurs ont fait. »

La peine d’un mois de prison ferme pour Brandao

« Quand je vois le nombre de délinquants dans notre pays qui ont un casier judiciaire de deux ou trois pages, qui n’ont jamais mis les pieds dans une prison, j’ai la sensation qu’il y a un président d’un tribunal qui a voulu se payer un joueur. Il s’est fait plaisir. C’est une aberration ! Quand je vois tout ce qu’il se passe avec des gens qui roulent dans des voitures volées, qui sont dans le trafic, qui sont des agresseurs et qui n’ont jamais mis le pied en prison…

Aujourd’hui, on veut envoyer en prison, même si je pense qu’il ne va pas y aller, un footballeur. Parce qu’un président a décidé de se faire un footballeur et qu’on parle de lui. Il y arrive puisque je suis en train d’en parler. Pour un geste comme celui de Brandao, quand il y a une sanction sportive et une sanction financière, c’est bon, il faut que ça s’arrête là. C’est pitoyable. Et ce n’est vraiment pas beau pour notre pays. » 

la rédaction avec EJ et JS à Saint-Etienne