Le PSG prend forme

Nenê - -
Il fallait donc de la patience. Sous pression après deux premiers matches sans victoire (défaite face à Lorient et match nul à Rennes), le PSG monte en puissance. Ce jeudi, les Parisiens ont signé une sixième victoire consécutive (trois en Ligue 1, trois en Ligue Europa) face à Salzbourg (3-1). Une première pour le club depuis 16 ans et la saison 95/96 qui avait vu le PSG sacré en Coupe des Coupes... L’équipe est encore sur courant alternatif comme en attestent les deux premières grosses occasions autrichiennes (12e et 23e). Mais les hommes d’Antoine Kombouaré savent gagner.
Quatre jours après la victoire face à Brest (1-0), dimanche, l’entraîneur parisien avait quelque peu fait tourner avec les titularisations de Nicolas Douchez, habituel remplaçant de Salvatore Sirigu, de Sylvain Armand à la place de Siaka Tiéné et de Mevlut Erding, préféré à Kevin Gameiro. Des changements nécessaires pour la dynamique du groupe mais aussi décisifs sur le terrain.Si Nenê a débloqué la situation sur penalty (1-0) après un magnifique travail de Jérémy Menez, le deuxième but a confirmé les progrès aperçus dans le jeu. Sur une ouverture lumineuse de Javier Pastore, Mevlut Erding, retenu de justesse avant la fin du mercato, a trouvé Mathieu Bodmer à l’entrée de la surface de réparation. L’ancien Lyonnais a repris de volée le ballon qui s’est logé dans la lucarne du but autrichien (1-0, 44e). Magnifique.
Ménez sorti sous les ovations
A 2-0 à la pause, le PSG pouvait voir venir. Jérémy Menez, très actif, a profité d’une erreur de la défense adverse pour sceller le sort de la rencontre (3-0, 57e) avec sang-froid. A l’image de son équipe, l’ancien joueur de la Roma monte en puissance. Volontaire, il s’épuise parfois en vain et doit encore épurer son jeu. Mais sur chacune de ses accélérations, il se montre dangereux et décisif. Le public parisien qui l’a sifflé plus tôt dans la saison ne s’y est pas trompé en l’acclamant à sa sortie. Le but d’Ibrahim Sekagya en fin de match (3-1, 87e) a juste rappelé que ce PSG peut encore être perfectible. Mais les progrès sont constants.