Les clubs français bien servis dans l’ensemble

- - -
Le PSG, premier club français à avoir été tiré, affrontera les Turcs de Kayserispor à l’extérieur. Nancy sera opposé aux Ecossais de Motherwell, Rennes devra en découdre face à Twente et Saint-Etienne ira défier sur son terrain l’Hapoël Tel-Aviv. Les matches aller seront disputés le 18 septembre et les joutes retour auront lieu le 2 octobre.
Bruno Skropeta (directeur de la communication du Paris SG):
« Tout de suite, j'ai eu un texto de (Mateja) Kezman qui m'a dit « à peine je quitte la Turquie (il jouait à Fenerbahçe) que j'y retourne ! ». Il m'a dit que ce serait compliqué, que c'est une équipe solide. Mais il est déjà enthousiaste. Ce sera compliqué, car on connaît la valeur du football turc, que ce soit à travers ses clubs sur la scène européenne ou à travers sa sélection lors du Championnat d'Europe. Il y aura sans doute un public passionné derrière cette équipe, chez eux. C'est un déplacement long, quatre heures de vol, mais Saint-Etienne, que nous devons affronter le week-end qui suit en championnat, est un peu dans la même situation, avec un long déplacement, puisqu'ils doivent aller jouer sur le terrain de l'Hapoël Tel-Aviv ».
Paul Le Guen : « C'est une équipe que je connais pas très bien. Je la connais un petit peu car on suivait un joueur, l'avant-centre de cette équipe, l'année dernière donc on a regardé des DVD et j'ai quelques souvenirs d'images mais ce n'est pas une équipe que je connais très bien. Depuis le tirage j'ai regardé plus attentivement leur effectif, il y a quelques noms que l'on connaît comme Olembe ou Seydou... On va aller les voir jouer ce week-end, on va essayer d'en savoir un peu plus. Ce n'est pas un tirage facile, Kezman nous a déjà glissé un petit mot sur le contexte là-bas, sur la valeur de l'équipe. Ca ne va pas être simple, l'avantage c'est de recevoir au retour ».
Jacques Rousselot (président de Nancy): « On voulait éviter le Dinamo Zagreb, qui nous paraissait être le plus fort du chapeau 3. C'est fait. Mais, à ce niveau là, il faut faire attention à l'adversaire. Ce que nous regrettons, c'est que nous n'aurons pas le match retour chez nous. On va jouer notre chance à fond. Il faut aller le plus haut possible, c'est le message qu'on a fait passer aux garçons: cela ne peut donner que de la notoriété et de la valeur à notre équipe ».
Bernard Caïazzo (co-président de Saint-Etienne): « On ne veut pas dire qu'on aurait préféré Hambourg ou Feyernoord, mais... Il faut respecter l'adversaire. Mais jamais cela ne nous avait traversé l'esprit que nous pourrions aller jouer en Israël. Aller là-bas, en termes de déplacement, de sécurité, cela veut dire prendre en compte tout un tas de paramètres auxquels nous sommes peu habitués. Cela va nous demander un peu de réflexion. C'est quand même un voyage de 5 ou 6 heures. Et le week-end d'après, nous devons affronter le PSG en championnat. Il faudra prendre en compte les effets du décalage horaire ».
Pierre Dréossi (manager de Rennes) : « On a vu qu'Arsenal les avait battus au 3e tour préliminaire de la Ligue des champions, 2-0 à l'aller, 4-0 au retour. On verra. C'est toujours compliqué. C'est vrai que nous ne connaissons pas tout l'effectif de cette équipe. Et c'est toujours difficile de jouer le premier match chez nous et de finir chez eux ».