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Ligue Europa: encore battu, Bordeaux va devoir récupérer physiquement... et surtout mentalement

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Les Girondins se sont inclinés sur la pelouse du Zénith Saint-Pétersbourg (2-1) jeudi soir en Ligue Europa. Une défaite qui ne scelle pas encore le futur européen de Bordeaux, mais qui le compromet fortement.

La défaite contre le Zénith (2-1), avec un but encaissé à cinq minutes de la fin de la partie, a laissé des traces sur le plan mental chez les Girondins de Bordeaux. Malgré leur bonne prestation dans le jeu, plusieurs joueurs n'ont pas souhaité s'attarder sur ce résultat pour l'évacuer rapidement et ont tout de suite "basculé" sur la réception de Nice, ce dimanche.

"L'avantage, c'est qu'on n'a pas le temps de cogiter", ont lâché certains membres du club. D'autres, plus affectés, vont devoir être mobilisés par le staff. Dans les vestiaires, le duo Ricardo-Bedouet a préféré mettre l'accent sur les bonnes choses produites, plutôt que d'accabler l'équipe, en reparlant du fait que peu de clubs avaient réussi à bousculer autant le Zénith chez lui.

Jeunesse et manque d'expérience pointés du doigt

La jeunesse de l'équipe et le manque d'expérience ont également été pointés du doigt pour justifier les erreurs individuelles fatales à Bordeaux. Si mathématiquement la qualification reste abordable, les Girondins n'y croient plus. Mais ils ont promis de tout donner jusqu'au bout pour honorer le maillot du club.

En cas de défaite lors de la réception du Zénith Saint-Pétersbourg dans le prochain match, les coachs bordelais pourraient être tentés de faire tourner lors des deux dernières rencontres de la compétition. Il faudra récupérer physiquement (la délégation est rentrée en France à 5h30 du matin) et surtout mentalement pour recevoir Nice ce dimanche (17h).

Pour le moment, après trois matchs, l'heure est aux regrets côté bordelais quand on regarde la défaite contre Copenhague à la 92e, puis celle contre le Zénith à la 86e, alors que Bordeaux a probablement fourni une de ses meilleures prestations depuis le début de saison.

Nicolas Paolorsi