Ligue Europa: la presse sévillane détruit le Betis, adversaire de Rennes

Sèchement battu à Leganés (3-0) dimanche en Liga, le Betis, prochain adversaire de Rennes en 16e de finale de la Ligue Europa (jeudi à 18h55, en direct et en exclusivité sur RMC Sport), a été massacré par la presse sévillane.

"Ni action, ni réaction", "encore pire qu’à Getafe, c’est dire"… la presse sévillane n’est pas tendre avec le Betis après la gifle reçue à Leganés (0-3). Le futur adversaire du Stade Rennais (jeudi à 18h55, sur RMC Sport) en Ligue Europa est au plus mal. Après un bon mois de décembre pour achever l’année 2018, le Betis ne l’a emporté qu’à trois reprises lors de ses onze derniers matches, toutes compétitions confondues, en 2019.

"Le pire précédent au niveau du jeu"

"Le déplacement au Coliseum Alfonso Pérez de Getafe, juste avant la leçon de football donnée à l'AC Milan, constituait le pire précédent au niveau du jeu et même du résultat cette saison et le Betis a fait pire, si c’était possible, dans ce lamentable registre. Il n’y a presque aucun élément positif à retenir", s’est lamenté Estadio Deportivo. Il y en a quand même du côté des joueurs, au moins un.

Giovani Lo Celso, l’ancien du Paris Saint-Germain a été le seul à trouver grâce aux yeux des journalistes espagnols. Crédité d’un bon 6/10 dans Estadio Sportivo, il a rehaussé la moyenne générale de son équipe, très faible, tandis que Jesé s’en est tiré avec un 4/10. Le Diario de Sevilla, tout aussi virulent, s’en est carrément pris aux choix tactiques du coach, Quique Setién, "un tableau noir indéfendable".

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"L'image du Betis est écornée"

"Le Betis a été une marionnette qui a reçu chaque gifle sans la moindre réaction d’orgueil, dépeint le journal sévillan. Les quarante-cinq premières minutes ont été un supplice pour le Betis et finalement le miroir de ce qui allait se passer durant le match." La rencontre s’est, en effet, résumée à un cavalier seul de Leganés, porté par un triplé de En Nesyri, réalisé en à peine plus d’une heure.

Et comme si cela ne suffisait pas, Javi Garcia a laissé ses partenaires à dix pour les dernières minutes. "Heureusement, voir le Betis est un spectacle, a ironisé pour sa part El Desmarque. Et quel spectacle à Butarque… Un spectacle à garder en mémoire et à en faire rougir plus d’un… Du staff aux joueurs et même à ceux qui commandent. Une nouvelle fois, l’image du Betis est écornée."

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