Ligue Europa: Lyon s'est fait très peur mais s'offre un bel exploit face à la Roma

Messieurs les Lyonnais, tirez les premiers
L’aller a laissé l’OL dans une position de confort relatif. Avec deux buts d’avance, la marge est réelle. Mais avec deux buts encaissés à domicile, l’avantage n’en est pas moins fragile. Encaisser le premier but aurait laissé les Lyonnais à portée de fusil. Et dans un début de rencontre difficile, ils ont donc été tout heureux de voir un Diakhaby providentiel sortir une nouvelle fois de sa boite, de la tête, sur un coup franc de Valbuena (16e). Son troisième but en Ligue Europa cette saison (il avait déjà marqué à l’aller), contraignant la Roma à en inscrire au moins trois pour espérer la qualification. Strootman a beau répliquer dans la foulée sur une action similaire, deux minutes après (18e), les Romains ne s’en sont pas relevés.
El Sharaawy a failli tout changé
Lancé par Spalletti à la 59e, à la place de Bruno Peres, pour un changement aux allures de va-tout, Stephan El Shaarawy a bien failli tout faire basculer. Une poignée de secondes après son entrée, il mange Valbuena dans son couloir droit, et provoque le csc de Tousart d’un centre appuyé (60e). A la 64e, c’est cette fois Morel qu’il croque d’un double-contact, avant de légèrement trop croiser sa frappe, en excellente position dans la surface. Un tournant, alors que le Stade Olimpico tout entier était prêt à exploser pour aller chercher la remontada à l’italienne.
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Lopes fait "capitoler" les Romains
On a senti d’entrée que la soirée allait lui sourire, quand Rüdiger fracasse sa barre (6e), et qu’il enchaîne avec une parade décisive sur la reprise de la tête de Salah. Avec 21 tirs en leur faveur, les Romains ont ainsi fait ce qu’il fallait pour combler leur handicap, mais la main du Lyonnais était bien trop chaude ce jeudi pour laisser le destin s’inverser. Salah, Dzeko, Nainggolan and co s’y sont cassés les dents, et peuvent nourrir bien des regrets vu le nombre d’occasions laissées en route sur l’ensemble des deux matches.
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Ce moment où on a cru que tout allait basculer
A cinq minutes du terme, Cornet a totalement croqué la balle de match, en ratant son crochet en face-à-face avec Alisson Becker. Fekir, entrée à la place de Lacazette une minute avant, aurait certes dû le mettre sur orbite un peu mieux dans ce deux contre un qui devait finir en but, mais sa passe restait une belle offrande. Le genre de raté qui vous fait parfois basculer un match en moins de deux. Mais le scénario catastrophe n’a pas eu lieu. Malgré l’entrée de Totti (84e), malgré les cinq minutes de temps additionnel, malgré la terrible frayeur des derniers instants, l’OL a tenu bon, offrant un superbe cadeau à son président Jean-Michel Aulas, qui vivait sa 200e européenne avec Lyon.
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