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Javier Pastore

Javier Pastore - -

Au terme d’un match dominé mais pas totalement maîtrisé (1-0), heureusement ponctué d'un but lumineux de Pastore, Paris peut se qualifier en ramenant un point de Salzbourg dans un mois.

C’est à l’heure de jeu que tout a changé. L’attaquant du Slovan Bratislava Hanelar vient tout juste de manquer une énorme occasion, seul à dix mètres de Douchez. Paris aurait pu se noyer, il va sortir la tête de l’eau : la relance est rapide, Nêne déborde sur son aile gauche. Son centre trouve Pastore, dont la reprise de volée, limpide, se glisse entre les jambes du gardien slovaque (1-0, 63e). Après le 0-0 à l’aller et 150 minutes passées à buter sur la défense du Slovan, le PSG a enfin trouvé la faille et retrouvé des ambitions dans cette compétition.

Avec ce court mais précieux succès, le leader de L1 reste à trois longueurs de l’Athletic Bilbao, vainqueur à Salzbourg (1-0). Mais il prend surtout ses distances avec le club autrichien. Le duel le 1er décembre entre les deux derniers prétendants à l’autre billet promet d’être savoureux, même si un nul suffira à Paris pour accéder aux 16èmes de finale.

Paris va savourer son éclaircie

Ce jeudi soir, Antoine Kombouaré s’est bien sûr félicité de la belle opération comptable. Mais il n’a pas pu totalement se satisfaire de la copie rendue. Le premier acte s’est résumé à une domination stérile, presque totale, si ce n’étaient ces deux frissons qui ont parcouru l’échine parisienne sur des frappes dangereuses de Halenar (9e, 33e), déjà. Devant la densité de la défense slovaque, les Parisiens ont d’abord tenté leur chance de loin, sans réussite. Et comme le quatuor offensif parisien ne parvient toujours pas à donner sa pleine mesure quand l’Europe s’invite, le Parc a longtemps retenu son souffle.

Jusqu’à la libération offerte par Pastore, plutôt discret jusque-là. Tout comme Erding, qui méritait tout de même un penalty (83e), ou encore Ménez, habitué hier aux mauvais choix. Lancé en fin de match, Bahebeck (80e) aurait dû tuer le suspense. 30 000 courageux avaient bravé le déluge qui s’est abattu hier sur la capitale pour cette affiche pas franchement glamour. Au matin, Paris pourra bien savourer son éclaircie.

Silvère Beau