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OM-Fenerbahçe : L’Europe pour retrouver le sourire

Joey Barton

Joey Barton - -

Dans un Stade-Vélodrome qui n’affichera une nouvelle fois pas complet, les Olympiens n’auront pas le droit à l’erreur, ce jeudi soir (21h05), face à une équipe de Fenerbahçe soutenue par 2000 supporters turcs. En cas de défaite, ils pourraient dire adieu à la Ligue Europa.

Parfois, Elie Baup s’autorise quelques messages aux supporters. « Nos fans sont importants, a déclaré hier le coach de l’OM. Quand on n’est pas bien, le réconfort des tribunes nous aide. » Problème. Alors que l’OM peut dire adieu à l’Europe en cas de défaite ce soir contre Fenerbahçe et de victoire de Mönchengladbach contre Limassol,, ces supporters si « importants » ne rempliront pas les tribunes d’un Stade-Vélodrome en travaux. L’équipe turque qui occupe seule la tête du groupe C pourra, elle, compter sur le soutien de 2000 fans chauds-bouillants. « Ils suivent leur équipe partout, remarque avec envie Steve Mandanda. Cette saison au Vélodrome, il n’y a pas l’engouement de la Ligue des champions, c’est vrai. Mais il y a quand même du monde au stade. En tout cas, nous, on essaie de donner le maximum. »

Valbuena absent, N’koulou très incertain

Malgré un enjeu capital, ce match retour contre Fenerbahçe (2-2 à l’aller) ne séduit donc pas grand-monde à Marseille. Il faut dire que les joueurs d’Elie Baup n’ont pas été très sympas avec leurs fans ces dernières semaines. Contre Mönchengladbach (2-2) ou Nice (2-2), ils sont à chaque fois repartis déçus voire écœurés de l’enceinte phocéenne après une égalisation dans les ultimes secondes. Forcément, ça ne donne pas envie de revenir.
Pour ne rien arranger, leur équipe est aussi décevante hors de ses bases, chutant à Bordeaux dimanche (1-0) avec des joueurs issus de la réserve. Pas très sexy. Enfin, comme rien ne va, Mathieu Valbuena, le meilleur joueur marseillais depuis le début de la saison, est forfait en raison de douleurs au dos. Et Nicolas N’koulou pourrait l’imiter (adducteurs).
Alors docteur Elie, un remède miracle pour motiver vos troupes ? « On n’est pas là pour baisser les bras, répond le technicien. Il faut affronter collectivement l’adversité. En discutant mais aussi en gardant la solidarité qui se dégage du groupe. Ne nous montrons pas du doigt les uns et les autres. Au contraire, restons plus unis que jamais. »

Aurélien Brossier (avec FG à Marseille)