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Paris révise mal ses classiques

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Battus 2-1 lors du match aller à Lisbonne, les joueurs d’Antoine Kombouaré n’ont pu faire mieux que match nul au Parc ce jeudi (1-1) en huitième de finale de la Ligue Europa, contre une équipe de Benfica pourtant bien moyenne. Avant le « classico » dimanche face à l’OM, la mobilisation est indispensable.

Les Parisiens voulaient-ils vraiment se qualifier ? A voir leur déception « mesurée », à l’issue du pauvre match nul qu’ils ont concédé face à Benfica (1-1), la question peut se poser. Comme si les recadrages de Robin Leproux et d’Antoine Kombouaré cette semaine et l’imminence d’une rencontre explosive contre Marseille en championnat dimanche avaient relégué la Ligue Europa au second plan. « On a manqué de réalisme, expliquait simplement Claude Makelele au micro de W9. Mais on a fait le match qu’il fallait. Il aurait juste fallu mettre un autre but. C’est dommage, car il y avait la place. Il y a un bon état d’esprit. C’est revenu et c’est le plus important. » Certes, « l’état d’esprit » et l’envie évoqués par le capitaine parisien étaient bien présents sur la pelouse du Parc. Surtout après l’ouverture du score de Gaitan (1-0, 27e), sur une frappe qu’Edel aurait facilement dû stopper. Mais si ces évolutions doivent se traduire par une élimination, elles ne servent au final pas à grand-chose.

Maurice, vrai-faux joker

En Coupe d’Europe, il ne suffit pas d’éliminer les gestes d’humeur et de témoigner de sa combativité pour venir à bout de ses adversaires. Le réalisme est lui aussi primordial. Et à ce jeu, les Parisiens ont semblé complètement dépassés. Au final, seul une volée de feu de Bodmer leur a permis de venir à bout de la défense portugaise (1-1, 35e). Tout au long des 68 minutes qu’il a disputées, avant d’être remplacé par Hoarau, Mevlut Erding n’est en revanche pas parvenu à se montrer à la hauteur et à concrétiser les occasions pourtant franches qui se présentaient à lui. Quant à Maurice, entré en jeu pour faire basculer le score, il peut notamment se mordre les doigts d’avoir raté l’immanquable en toute fin de match (90e+5). Dimanche, à Marseille, les Parisiens pourront compter sur les retours de Giuly et Hoarau, laissés sur le banc. Avec un Nenê qui semble retrouver ses jambes, ils seront indispensables pour confirmer au Vélodrome la victoire de l’aller au Parc des Princes (2-1).