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Réunion de famille décisive pour Rennes

Frédéric Antonetti

Frédéric Antonetti - -

Face à son lointain cousin celte du Celtic Glasgow, Rennes abat l'une de ses dernières cartes, ce jeudi (19h00) en vue de la qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa. Frédéric Antonetti se focalise, lui, sur la marge de progression de ses joueurs.

Quatre jours après le derby breton remporté face au voisin Lorient (2-0), le Stade Rennais retrouve un lointain cousin celte, le Celtic Glasgow pour une affiche qui a de quoi ravir les supporters bretons. Au-delà du folklore qui entoure ces retrouvailles celtiques, les Bretons abattent l’une de leur dernière carte pour encore espérer une qualification en huitièmes de finale de Ligue Europa. Battu à Udinese (2-1) après avoir outrageusement dominé et contraint au match nul face à l’Atletico Madrid (1-1) après avoir longtemps mené au score, l’actuel cinquième du championnat doit mûrir face à des Ecossais, à la peine en championnat (3e à dix points des Rangers, le grand ennemi) et qui ne doivent leur présence en Coupe d’Europe qu’à un repêchage inespéré.

Antonetti : « La Ligue Europa nous a coûté des points en L1 »

« La priorité, c’est le championnat mais à travers la Coupe d’Europe, on doit prendre conscience qu’on a quelque chose de grand à faire, a déclaré Frédéric Antonetti qui a décidé de ménager Yann M’Vila et Georges Mandjeck. Les deux matches qu’on a disputés nous ont déjà beaucoup servis en championnat. » Dernier du groupe I (1 point) avec le Celtic, Rennes doit décrocher la première victoire de son histoire en phases de poules d’une compétition européenne pour encore croire en ses chances. « On n’a pas de complexe à avoir mais on manque d’expérience. Plus on fera de matches, mieux ce sera. Je pense que ça nous a fait perdre quelques points mais ça nous a permis de révéler certains joueurs et de faire prendre conscience qu’en France, on n’est pas si loin des championnats espagnol ou italien. » Jeudi, les Bretons ont l’occasion de prouver qu’ils valent mieux que leurs cousins écossais.