Roussey : « Pas d’épée de Damoclès »

Laurent Roussey, vainqueur jeudi de Rosenborg en coupe de l’UEFA, évoque son avenir à la tête de l’effectif de l’ASSE. Ce dernier dédramatise le sujet et songe déjà au prochain match de championnat, face à Rennes.

Laurent Roussey, comment avez-vous vécu la rencontre de vos hommes face à Rosenborg en coupe de l’UEFA, dans le contexte de crise que l’on connaît désormais dans les rangs stéphanois ?
Je l’ai vécu comme un entraîneur sur un banc de touche, avec une équipe en qui j’ai pleinement confiance. Ce qui est important, c’est d’être intelligent, de faire preuve d’une certaine sagesse. Puis après, c’est surtout d’être auprès de son groupe, de le protéger et de faire en sorte qu’il retrouve de la joie. C’est ce qui s’est passé contre Rosenborg. Le vestiaire est joyeux, on élimine beaucoup plus facilement la fatigue lorsqu’on est gai. On espère maintenant être prêt dimanche parce que le contexte du championnat, on le connaît.

Ce n’était pas trop compliqué de coacher votre équipe alors qu’une épée de Damoclès planait au-dessus de votre tête ?
Mais, je n’ai pas d’épée de Damoclès. Je vous le dis. Je suis entraîneur, c’est mon métier. Aujourd’hui, il faut faire preuve d’intelligence, de sagesse et surtout, il faut faire corps avec le groupe comme ce fut le cas jeudi. Maintenant, on va passer au match suivant contre Rennes.

Edward Jay