Fenerbahçe: "on joue contre un système", Mourinho allume l’arbitrage et le football turc

José Mourinho pourrait suivre les prochains matchs de Fenerbahçe loin du banc de touche. Le Portugais s’est emporté contre l’arbitre en charge de l’assistance-vidéo après la victoire de son équipe au bout du temps additionnel sur le terrain de Trabznspor (2-3), dimanche. Il lui reproche de ne pas avoir signalé un carton rouge à l’arbitre central, ni un penalty qui lui semblait évident pour son équipe contre ses hôtes d’un jour en ont obtenu deux. Le technicien a étendu son attaque à l’ensemble du football turc qu’il estimé liguer contre son équipe. Une lourde charge qui pourrait lui coûter cher.
"C’est encore pire que ce qu’on m’avait dit"
"L’homme du match? Atilla Karaoglan (l’arbitre en charge du VAR)", a-t-il lancé dans une longue tirade sur beIN Sports Turquie. "On ne l’a pas vu mais il a été le vrai arbitre. L’arbitre n’était petit garçon qui était là sur le terrain. Mais l’arbitre était Atilla Karaoglan. Il est passé d’un homme invisible à l’homme le plus important du match. Je pense que je parle au nom de tous les fans. On ne veut plus de lui. On ne veut plus de lui parce que ça sent mauvais. Nous n’en voulons plus sur un terrain mais encore moins à la VAR. Je sais qu’on me l’avait dit avant même avant que je n’arrive, je n’y croyais pas, mais c’est encore pire que ce qu’on m’avait dit. Mais je préfère être de ce côté. C’est plus difficile car on se bat contre des bons adversaires comme Trabzonspor avec beaucoup de bons joueurs et un entraîneur historique. Mais on joue contre un système. Et jouer contre un système est la chose la plus difficile."
"Ce soir, nous avons joué contre une bonne équipe, contre une forte ambiance, contre le VAR et contre le système", reprend-il. "C’était très dur et c’est pour cela que nous avons autant célébré cette victoire parce que c’est incroyable de gagner ce match contre des gens si puissants. Nous n’allons pas abandonner. Nous savons ce que nous avons. Je blâme les gens de Fenerbahçe qui m’ont fait venir ici, ils m’ont seulement dit la moitié de la vérité."
"Ils ne m’ont pas tout dit parce que s'’ils m’avaient dit toute la vérité, je ne serais pas venu."
Il poursuit. "Avec la moitié de la vérité et mes gars, nous nous battons contre les adversaires et le système. Si le système agit fortement, mes mots disparaitront. Mais peut-être que les gens de Fenerbahçe sont plus conscients de ça. Ils n’essaient même pas de se cacher. Sur le carton rouge, que faisait Karaoglan? Il buvait du café? Il n’a pas vu le carton rouge mais il était très alerte pour donner deux penalties que l’arbitre n’avait pas vus. Puis, il buvait du thé turc quand il y avait un penalty clair pour nous et il ne nous l’a pas donné. Il y a deux explications possibles: où il dormait où il buvait du thé."
"Rigolons-en parce que si on prend cela trop sérieusement… Mais je travaille ici en Turquie. Ce n’est pas mon pays mais je m’en soucie car c’est mon travail et mon club. Je pense que vous, les Turcs, devriez vous en soucier, en parler et dénoncer ce qu’il se passe année après année. Vous devriez le faire, pas moi. Je serai celui qui dénonce le système, celui que le système voudra punir et faire fermer ma bouche. Nous sommes propres."