Fifa: Infantino seul candidat à sa réélection

Gianni Infantino, à la tête de la Fifa depuis février 2016, est le seul candidat à la prochaine élection à la présidence de l'instance prévue le 5 juin. Il est donc assuré d'un second mandat de quatre ans.

Le vainqueur de la prochaine élection présidentielle de la Fifa sera… Gianni Infantino! Le dirigeant suisse est le seul à avoir déposé une candidature pour prendre sa propre succession à la tête de l’instance internationale de football. Ses concurrents, dont l’ex-international suisse Ramon Vega qui réfléchissait à l’idée de se présenter, avaient jusqu’au 5 février pour faire acte de candidature et seule celle de l’Italo-Suisse a donc été validée. Vega n'ayant pas pu recueillir le parrainage nécessaire de cinq des 211 fédérations membres de la Fifa.

Elu après le scandale Blatter

Infantino sera donc réélu le 5 juin prochain lors du congrès de Paris avant la Coupe du monde féminine. L’ancien secrétaire général de l’UEFA (2009-16) effectuera donc un deuxième mandat après son élection en février 2016 en remplacement de Sepp Blatter, qui avait démissionné trois jours après sa réélection pour un cinquième mandat le 29 mai 2015, en plein cœur de l’affaire de corruption qui l’avait éclaboussé.

La Coupe du monde à 48 clubs, son cheval de bataille

L'une des premières mesures d'Infantino après son arrivée à la tête de l'instance basée à Zurich a été de faire passer de 32 à 48 le nombre d'équipes participant au Mondial et ce dès l'édition 2026 qui sera disputée aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. Il a émis l'idée que le Mondial compte 48 équipes dès l'édition 2022 au Qatar. Une décision doit être prise en mars prochain à la lumière ds conclusions d'une étude de faisabilité.

L'ancien bras droit de Platini à l'UEFA, mis en cause pour ses relations privilégiées avec un procureur de sa région d'origine, défend également le projet controversé d'une Coupe du monde des clubs élargie de 7 à 24 équipes et ce dès 2021. Le président de l'UEFA, le Slovène Alexsander Ceferin, qui doit réélu jeudi à la tête de l'instance et qui est lui aussi l'unique candidat, est opposé à ce projet. 

Nicolas Couet avec AFP