Fifa, Mondial des clubs: pourquoi l'arbitrage vidéo a vu juste

Une polémique est née ce mercredi autour du premier recours à la vidéo dans un match de football sur une position éventuelle de hors-jeu d’un des joueurs des Kashima Antlers, qui a bénéficié d’un penalty. La Fifa a voulu stopper toute inquiétude, l'arbitre a pris la bonne décision.

Les deux termes semblent forcément liés. Vidéo et polémique. Eternellement discuté et désormais testé par la Fifa, le recours à cette technologie dans le football a eu droit à sa grande première ce mercredi. L’arbitre hongrois Viktor Kassai a accordé un penalty aux Japonais des Kashima Antlers après avoir visionné une action de la demi-finale du mondial des clubs.

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Débat sur une position éventuelle de hors-jeu

Aussitôt, le scepticisme s’est pointé, s’exprimant notamment sur Twitter. Sur l’action amenant le penalty, la position d’un joueur fait débat. « Hors-jeu », sanctionnent les réseaux sociaux. Alors, quelques heures plus tard, la Fifa clarifie la situation.

La procédure parfaitement respectée

« A la demi-heure de jeu, l’arbitre […] a été alerté d’un incident par l’arbitre assistant vidéo (VAR), indique la Fifa sur son site. L’homme en noir a immédiatement signalé qu’il souhaitait visionner les images sur le moniteur installé au bord du terrain. »

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Seul compte le joueur qui a subi la faute

« Auparavant, l’arbitre assistant vidéo a correctement appliqué la consigne de prudence concernant l’éventuelle position de hors-jeu du joueur sur lequel la faute a été commise. En effet, celui-ci n’a jamais été effectivement hors-jeu, puisqu’il n’a pas été en mesure de contester le ballon à son adversaire. »

Donc, si une faute est commise et justifie d’accorder un penalty, la position de hors-jeu d’un joueur ne faisant pas action de jeu ne doit pas annuler la décision. Il y avait bien penalty pour Kashima, CQFD.

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Fl.P.