Gironde: un joueur suspendu 25 ans pour avoir frappé un arbitre bénévole après des propos racistes

Selon Sud Ouest, un joueur du FC Gironde-La Réole a écopé d’une suspension de vint-cinq ans pour avoir frappé un arbitre bénévole, licencié dans le même club que lui, après avoir essuyé des insultes racistes en marge d’un match face à Monségur en octobre dernier.

Un quart de siècle. Selon Sud Ouest, un joueur du FC Gironde-La Réole a écopé d’une suspension de vingt-cinq ans pour son comportement violent. Alors que le district avait préconisé un retrait de sa licence pendant onze ans en première instance, la commission régionale d’appel de la Ligue de football de Nouvelle-Aquitaine a plus que doublé la sanction. Âgé de 22 ans, le joueur en question ne pourra plus jouer en compétition officielle avant ses 47 ans.

Il s’agit de la sanction la plus sévère avant la radiation à vie. Elle s’explique par la gravité des faits survenus le 2 octobre dernier, en marge d’un match de la réserve du FCGR, un club situé à une soixante de kilomètres au sud-est de Bordeaux, et celle de Monségur.

L’arbitre bénévole exclu du FCGR

Le joueur suspendu vingt-cinq ans se trouvait sur le bord du terrain ce jour-là, avec trois amis. Le groupe fumait la chicha. Une dispute a éclaté en première période avec la secrétaire du club, qui a demandé aux quatre jeunes de quitter les lieux. Le ton est monté et les gendarmes ont dû intervenir, entraînant l’interruption de la rencontre. Durant cet incident, l’arbitre bénévole du match, âgé de 43 ans et lui aussi licencié au FC Gironde-Réole, aurait tenu des propos racistes contre les jeunes fumeurs.

Après la fin de la partie, conclue sur le score de 4-4, le joueur de 22 ans est revenu pour s’expliquer avec l’arbitre bénévole. Il lui a asséné plusieurs coups de pied et de poings au visage. Plusieurs personnes sont intervenues pour séparer les deux hommes. Un rapport a été envoyé dans la foulée au district. Le FCGR a également décidé d’exclure l’arbitre bénévole de 43 ans, qui a fait constater ses blessures par un médecin le lendemain. "Nous ne pouvons pas tolérer des propos racistes dans un stade de football", a expliqué Jérôme Ducloux, le président du club.

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport