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"Je n'ai pas eu le bon entourage": de l'OM à l'Inter Milan, le témoignage fort de Stéphane Dalmat sur ses galères et ses erreurs

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Invité de l'émission Génération After mercredi sur RMC, Stéphane Dalmat a livré un témoignage fort sur les galères qui ont jalonné sa carrière. Passé par l'OM, Paris ou encore l'Inter Milan, l'ancien milieu a confié ses regrets de ne pas s'être imposé dans la durée dans un club.

Il a été lancé dans le monde professionnel à Châteauroux. Puis a connu des transferts à Lens, Marseille et Paris. Avant de partager le vestiaire de l’Inter Milan avec un certain Ronaldo, et de poursuivre son tour d’Europe - et son rythme d’un club par saison ou presque - de Sochaux au Stade Rennais en passant par le Racing Santander. Le tout s'est conclu par une dernière pige avortée au Nîmes Olympique et une retraite actée dans un complet anonymat, en 2012.

Globe-trotteur du football, considéré comme l’un des plus grands espoirs français à l’orée des années 2000, Stéphane Dalmat n’a assurément pas eu la carrière que certains lui prédisaient. Invité de Génération After mercredi sur RMC, il est revenu en toute transparence sur les erreurs qui ont jalonné son parcours.

"À l'Inter, c'était la guerre"

"Je n’ai pas fait de centre de formation, donc je n’ai pas été formaté. J’ai connu beaucoup de transferts, c’était compliqué. J'ai enchaîné trop de clubs. Je n'ai pas eu la continuité et le bon entourage pour bien me conseiller sur la suite de ma carrière, notamment à Lens", a témoigné l’ancien milieu de terrain, aujourd’hui âgé de 46 ans.

Interview de Stéphane Dalmat, invité de Génération After - Partie 1 – 15/10
Interview de Stéphane Dalmat, invité de Génération After - Partie 1 – 15/10
12:30

"J’aurais aimé qu’on me dise de rester à Lens pour confirmer ma bonne saison plutôt que de faire un gros transfert à Marseille (en 1999). Mais qui refuse l’OM à 19 ans? Qui refuse un transfert à 70 millions de francs? Marseille, c’était le club du peuple, ça faisait rêver. Mes agents, avec tous mes transferts, ils ont ramassé… Pas un seul m’a dit: ‘On a un plan de carrière, c’est mieux que tu te stabilises dans tel club.’", a-t-il étayé.

Fort de son expérience, il se verrait bien aujourd’hui aiguiller "des jeunes pour transmettre [son] vécu et les orienter", lui qui a connu la pression du Vélodrome, du Parc et l’exigence d’un cador européen tel que l’Inter. "Là-bas, il n’y avait que des internationaux: Ronaldo, Seedorf, Vieiri, Recoba, Zanetti, Blanc, Di Biagio, Crespo, Batistuta… C’était incroyable à l’entraînement. C’était la guerre. Tu devais gagner ta place. Il y avait 7-8 joueurs intouchables, mais c’était la guerre pour les autres postes. Il y avait beaucoup de clans dans le vestiaire, entre les Argentins, les Français, les Italiens… On ne jouait pas bien collectivement. On gagnait les matchs sur le talent", s’est-il souvenu.

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