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Jugé pour violences conjugales, Jérôme Boateng écope d'un simple avertissement en appel

Jérôme Boateng

Jérôme Boateng - Icon Sport

Le défenseur allemand Jérôme Boateng a remporté vendredi une victoire judiciaire contre son ancienne compagne qui l'avait accusé d'agressions, ne recevant qu'un avertissement d'un tribunal de Munich lors d'un procès en appel.

Il s'en sort bien. Accusé par son ancienne campagne et mère de ses enfants d'agressions et d'insultes lors de vacances aux Caraïbes en 2018, Jérôme Boateng a finalement simplement reçu un avertissement au tribunal de Munich lors d'un procès en appel.

La juge Susanne Hemmerich a estimé qu'il n'y avait pas assez de preuves pour étayer l'accusation selon laquelle le vainqueur de la Coupe du monde 2014 était "notoirement violent à l'égard des femmes". Elle lui a imposé un avertissement et une amende conditionnelle de 200.000 euros qui ne sera payable qu'en cas de nouvelle condamnation.

Le défenseur allemand, aujourd'hui âgé de 35 ans, avait été condamné en 2021 à une amende de 1,8 million d'euros lors d'un premier procès au cours duquel son ancienne compagne avait déclaré qu'il lui avait donné un coup de poing, lui faisant perdre le souffle pendant un moment au cours d'une dispute animée. Elle avait expliqué comment son compagnon de l'époque avait "appuyé sur (son) œil avec son pouce, (l'avait) mordu à la tête et tirée au sol par les cheveux". La jeune femme avait aussi fait état d'insultes répétées et de plusieurs coups de poings.

"Mon fils maltraite les femmes psychologiquement"

Les faits présumés s'étaient produits dans les semaines qui ont suivi la Coupe du monde 2018 en Russie, où les Allemands, tenants du titre, n'avaient pas réussi à franchir le phase de groupes. Un premier appel que Boateng avait interjeté pour obtenir l'annulation de la décision avait été rejeté avant de voir sa demande finalement acceptée pour bénéficier d'un troisième procès.

La mère de l'ancien joueur du Bayern Munich et de l'OL avait pointé du doigt le comportement de son fils dans un mail envoyé à une avocate berlinois en mars 2021. "Depuis des années, mon fils maltraite les femmes psychologiquement, maintenant Kasia Lenhardt s’est suicidée et il ne veut toujours pas assumer les conséquences de son comportement", écrivait-elle en référence à une autre de ses anciennes compagnes qui s'était donné la mort.

LP avec AFP