Juninho : "Sans agent, il m’aurait manqué quelque chose"

Juninho - AFP
« On ne peut pas supprimer les agents. Pendant ma carrière, j’en ai eu quatre et ça a bien fonctionné avec le quatrième (José Fuentes, ndlr). Il m’a beaucoup aidé, notamment quand je suis arrivé à Lyon (en 2001) parce que je ne savais pas tout ce que je devais faire. Je pense que l’agent est important mais il y a des agents qui n’ont pas beaucoup de respect, qui appellent directement le joueur, qui appellent d’autres joueurs. Ils manquent de respect.
Les deux premiers agents, qui ont participé à mon transfert à l’OL, ne venaient me voir qu’une fois tous les deux ans à Lyon. Et c’est un peu pareil partout. Les agents sont parfois des gens qui ont essayé de jouer au foot et qui n’ont pas réussi. Pour moi, ce n’est pas clair comment tu décides de faire ce métier.
« C’est toujours moi qui décidais »
Sans agent, je pense que j’aurais fait presque la même carrière mais il m’aurait manqué quelque chose. Je considère que j’ai été bien élevé, j’étais préparé à jouer au foot parce que je comprenais comment marchent les choses : du travail pour obtenir des résultats. Mais à partir du moment où tu commences à progresser, que tu as des propositions et que tu aspires à un nouveau contrat, c’est important d’avoir quelqu’un à tes côtés, qui puisse te dire les choses.
Mon agent donnait son avis, mais c’est toujours moi qui décidais. Par exemple, au bout de la quatrième saison à Lyon, j’avais des propositions et mon agent m’a dit : "Je pense que tu dois rester malgré ces propositions de grandes équipes". Ce n’est pas lui qui a décidé au final, mais c’était important pour moi d’avoir son avis. »