"Un contrat, ça se respecte!", l'UNFP tacle la FFF et soutient Mbappé dans son litige avec le PSG

Un nouvel épisode dans un feuilleton décidément à rallonge. Saisie en décembre par Kylian Mbappé, qui réclame 55 millions d'euros de salaires impayés au PSG, la commission supérieure d'appel de la FFF a jugé "irrecevable" l'appel de l'attaquant français. Une décision venue confirmer celle de la commission de discipline de la LFP du 11 décembre. Elle avait aussi conclu à l'irrecevabilité de la saisine du joueur, le PSG ayant assigné entre-temps la LFP devant le tribunal judiciaire de Paris.
L'UNFP dénonce le "mauvais message" envoyé par la FFF
Le club parisien contestait deux premières décisions de la Ligue qui lui demandait de régler les 55 millions d'euros. La commission de la FFF a ainsi estimé que la LFP avait "à juste titre considéré qu'aucune procédure disciplinaire ne devait être engagée à l'encontre du club" en raison de la procédure ouverte devant le tribunal judiciaire de Paris. Mais pour l’UNFP, cette décision de la FFF ne rime à rien.
Dans un communiqué incendiaire publié ce mercredi, le syndicat des joueurs est venu au soutien de buteur du Real Madrid, en dénonçant "le magnifique rétropédalage de la LFP" et le "mauvais message" envoyé par la FFF "à l’ensemble des acteurs de notre sport". "Quitte à perdre un peu de crédibilité au passage, la Commission supérieure d’appel de la FFF ne pouvait être plus juridiquement et politiquement… courageuse que ne l’avait été la Commission de discipline de la LFP. (…) C’est reculer pour mieux sauter. Un contrat, en France, ça se respecte !", martèle l’UNFP.
Dans cette affaire, Mbappé demande le versement d'une somme de 55 millions d'euros qui comprend l'ultime tiers d'une prime à la signature (36 millions d'euros brut) qu'il était censé toucher en février 2024, les trois derniers mois de salaire prévus dans son contrat (avril, mai et juin 2024), ainsi qu'une prime d'éthique pendant ces trois mois.