L’Angleterre va aussi prendre des mesures limitant le jeu de tête chez les enfants

Ballons trop durs, risques de commotions, têtes trop fréquentes… De plus en plus de pays songent à prendre des mesures pour limiter l’impact du jeu de têtes auprès des plus jeunes footballeurs. Et selon le Times, la Fédération anglaise de football pourrait bientôt légiférer sur le sujet et devenir le troisième pays à le faire après les Etats-Unis et l’Ecosse.
Une récente étude menée en Grande-Bretagne a démontré que les footballeurs professionnels avaient 3,5 fois plus de risque de présenter des dommages au cerveau. En réduisant le nombre de têtes chez les enfants, plusieurs fédérations espèrent ainsi limiter les risques pour leur santé.
Pas une interdiction totale mais une limitation
Aux USA, une règle interdit les têtes pour les enfants de moins de douze ans depuis 2015 et la Fédération écossaise a confirmé son intention d’en faire autant en janvier dernier. Contrairement à ces deux pays, l’Angleterre n’interdirait pas totalement le jeu de têtes aux plus jeunes mais souhaiterait les limiter en fonction des catégories d’âge.
En France aussi cette problématique tend à se développer ces derniers mois et plusieurs groupes de travail ont déjà été montés pour étudier un sujet qui reste encore assez méconnu. "Il y a aussi tout un travail à faire auprès des amateurs, avec les enfants. C’est un grand chantier, expliquait Jean-François Chermann, neurologue et spécialiste des commotions dans le rugby et dans le football, auprès de RMC Sport courant janvier. Il y a beaucoup de réflexions faîtes sur ce sujet, des études sont en cours. Il faut essayer de prendre les bonnes mesures sans trop dénaturer le jeu."