L’OM champion d’Europe, 20 ans après

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21h22 - Bernard Tapie : « J’ai les photos de ces enfoirés ! »
« Le jour de la finale de Bari en 1991, au moment où le dernier penalty est tiré, deux journalistes avaient explosé de joie. Je ne dirai pas leurs noms mais j’ai les photos de ces enfoirés ! »
21h18 - Bernard Tapie : « J’ai refusé le défilé sur les Champs »
« J’ai refusé le défilé sur les Champs-Elysées. D’habitude, l’équipe française perdait en finale et défilait sur les Champs. J’ai dit qu’on allait se distinguer en gagnant et en ne défilant pas sur les Champs ! »
21h15 - Bernard Tapie : « J’avais mis A. Pelé sur Maldini »
« On était absolument sûr de gagner. Aucun de nous ne doutait. Tout le monde m’a pris pour un cinglé, mais j’avais mis Abedi Pelé au marquage individuel de Maldini. Pour Baresi, on a fait avec Völler et Boksic des démarrages de 30 mètres. En alternant. Si on regarde les images, il avait avalé le sifflet à la 50e. Il n’avait plus de gaz, il ne montait plus. »
21h10 - Bernard Tapie : « Boli a somatisé »
Basile Boli, touché, aurait pu être remplacé ce fameux 26 mai 1996. Et ne pas offrir la victoire à l’OM. « L’histoire est plus belle que ça, raconte Bernard Tapie. Je vois Geothals qui s’agite. Je prends le talkie et je dis à Bernès qu’il n’est pas question qu’il sorte. Völler râle, Goethals lui dit : ‘‘c’est l’autre con qui ne veut pas !’’ Et l’autre con, c’est moi ! Bon, Basile a continué. Et il a marqué. Sa douleur, c’est qu’il a somatisé Bari. Et au début, on est dominé. Dans son inconscient, il ne veut pas. C’est irrationnel. Son âme lui dit de sortir avant que ce soit trop tard. »
20h15 - Bernard Casoni : « J’étais assez serein »
Remplaçant en finale de la Ligue des champions le 26 mai 1993, Bernard Casoni se souvient d’une soirée particulière. « Je l’ai vécue avec beaucoup d’émotion, se souvient l’actuel coach d’Auxerre. On le vit différemment sur le banc, mais on le vit à notre façon. On est prêt à rentrer à n’importe quel moment. On a eu un peu chaud au début, mais après le but de Basile, j’étais serein. Maintenant, ça représente tellement de gagner, même si on n’est pas sur le terrain. Surtout contre Milan. Mais on dégageait une grande force. Il y avait peut-être moins de qualité technique, mais on était plus fort. »
20h10 - Rolland Courbis : « Voir craquer ‘‘Nanard’’, ce n’était pas évident !
« Ces 20 ans sont passés à une vitesse… C’était un truc extraordinaire, on ne pensait pas qu’une équipe française pouvait la gagner. Et en plus, dans une finale contre le Milan AC. Ça ne pouvait pas être une plus belle affiche. J’ai cette image de Basile dans la tête, qui marque après la déception de 1991 et qui devient l’artisan numéro 1 de cette finale… On ne peut pas ne pas s’en rappeler. Et voir un gars comme Bernard Tapie, qui a d’énormes qualités pour cacher ses émotions, craquer… Se dire que c’est un être humain lui aussi… Voir craquer le « Nanard », ce n’était pas évident ! »
19h35 - RMC Découverte entre en jeu !
Alors que l'antenne de RMC s'accorde une courte pause dans cette journée spéciale "OM, 20 ans déjà", RMC découverte s'apprête à prendre le relais. Deux documentaires à ne pas rater seront diffusés ce soir (Canal 24 de la TNT).
Dès 20h45, soirée spéciale "DE MARSEILLE A WEMBLEY : 20 ANS DE LIGUE DES CHAMPIONS", avec la diffusion de deux documentaires. Tout d’abord, "A JAMAIS LES PREMIERS". En exclusivité, Gilbert BRISBOIS reçoit Basile BOLI en fil rouge de la diffusion de ce documentaire, qui nous donne à voir, par la parole d'anonymes et celle des plus grandes stars de l’OM, la force de la passion olympienne. Des témoignages qui se mêlent à ceux de dirigeants, journalistes et artistes.
Puis, "LA LEGENDE DE WEMBLEY", à 21h40, documentaire inédit en TNT. Le stade de Wembley, qui accueillera le 25 mai la finale de la Ligue des Champions (Bayern Munich / Borussia Dortmund), est un vrai défi de construction avec 90 000 places et une arche de 133m. Richard Hammond, présentateur de Top Gear, nous emmène dans les entrailles de ce stade, le plus grand et plus cher jamais construit !
18h54 - Bernard Tapie invité exceptionnel de l'Intégrale Foot
Convié dimanche aux festivités qui seront organisées au stade Vélodrome, Bernard Tapie reviendra d'abord, au micro de RMC, sur le titre de l'OM décroché en 1993. L'ancien président sera l'invité ce soir de l'Intégrale Foot à partir de 21 h. Aux manettes : Jérôme Sillon et Rolland Courbis.
18h20 - Basile Boli : « Il ne défendait jamais, Eric ! »
« Il ne défendait jamais, Eric (Di Meco) ! Avec Manuel Amoros, ils étaient ailiers. Ils ne faisaient que des conneries ! »
18h12 - Eric Di Meco : « J’ai dit des méchancetés à Papin »
A l’occasion des 20 ans du titre de champion de l’OM en Ligue des champions, Eric Di Meco se souvient de l’entrée de JPP, alors que le Milan AC était mené au score. « J’ai dit des méchancetés à Papin, il m’en a voulu mais c’était pour le faire sortir du match. Ce n’était pas gentil. J’ai eu honte, mais pas longtemps ! », raconte l’ancien défenseur olympiens.
17h38 - Basile Boli : « Cette coupe devait être à nous »
« Ce qui m’a marqué, ce sont les regards des Marseillais vers la coupe en sortant sur le terrain. On l’a fixée, on s’est dit qu’elle devait être à nous. »
17h34 - Grégory Coupet : « Nos attaquants perdaient toute confiance »
« A l’époque, j’étais le remplaçant de Joseph-Antoine Bell à Saint-Etienne. Quand on rencontrait l’OM, c’était impressionnant comme nos attaquants perdaient toute confiance au cours de la semaine qui précédait le match. Aller au duel Basile Boli et Carlos Mozer… La trouille se voyait dans les yeux des attaquants ! »
17h23 - Jean-Philippe Durand : « J’aurais dû signer au PSG »
« Quand j’ai quitté Bordeaux en 1991, j’aurais dû signer au PSG. Artur Jorge voulait absolument que je vienne. Avec Michel Denisot, qui était le président, on était d’accord sur un contrat de trois ans. Le problème, c’est que j’avais demandé une avance au PSG à la signature, comme Bordeaux avait déposé le bilan. Michel Denisot avait refusé. Du coup, j’ai signé à Marseille quinze jours plus tard. »
17h15 - Jean-Christophe Thomas : « La consigne, c’était Boksic devant et tous les autres, derrière ! »
« Je n’ai joué qu’une douzaine de minutes. La consigne, c’était Alen (Boksic) devant et tous les autres, derrière ! Tactiquement, je suis rentré pour bloquer le côté droit de Milan. C’était pour boucher un trou. Et pouvoir éventuellement apporter quelques contre-attaques. »
17h13 - Jean-Philippe Durand : « J’aurais aimé que ça dure plus longtemps »
« Trente minutes, ce n’était pas assez long pour moi. J’aurais aimé que ça dure plus longtemps ! Je retiens le stade olympique de Munich, qui était à moitié bleu et blanc. C’était magnifique. C'était une arène. L’environnement était fantastique. »
17h11 - Basile Boli : « Deschamps me chambrait »
« Didier (Deschamps) me chambrait souvent. Il a toujours dit que je tapais plus fort de la tête que du pied gauche. C’était vrai ! »
17h09 - Didier Deschamps : « Basile a un peu serré les dents »
« Il a même failli sortir avant parce qu’il avait un problème au genou, qui ne s’est d’ailleurs pas arrangé depuis. Il avait fait une arthroscopie et n’avait pas pu jouer le match d’avant à Valenciennes. Basilou, on l’adore. Mais il se plaignait souvent. Il a un peu serré les dents. Mais c’est vrai qu’il demandait à sortir. Le banc lui a dit qu’il n’avait pas le droit, heureusement qu’il n’est pas sorti ! (sourire) »
16h52 - Basile Boli : « Ce qu’a fait l'OM cette saison, c’est un miracle »
« Ce qu’a fait Marseille cette saison, c’est un miracle et c’est grâce à des joueurs comme Valbuena, Nkoulou, qui ont été fantastiques, Gignac et Mandanda en fin de saison. L’an prochain, l’OM ne pourra pas jouer dans la même cour que le PSG. Il va falloir de l’argent, pour recruter. »
16h46 - Manuel Amoros : « L’avenir ? Ce sera peut-être compliqué »
« L’avenir ? Ce sera peut-être compliqué pour l’OM. Y aura-t-il les moyens ? Le centre de formation fera-t-il sortir des jeunes de très haut niveau ? Mais on ne sait jamais. Quand on voit le parcours de l’OM cette année, ils finissent en Coupe d’Europe. Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. »
16h39 – Manuel Amoros : « Moi, je ne suis pas une pleureuse ! »
« Moi, je ne suis pas une pleureuse ! Soi-disant que Basile a pleuré en 1991. Mais il n’y avait aucune larme ! C’était de la transpiration ! C’était une époque fantastique. On était de très grands joueurs. Et on ne se prenait pas la tête. C'était fabuleux. »
16h37 - Basile Boli : « En 1991, on avait eu la grosse tête »
« Les personnalités ont fait le groupe. Il y avait aussi le public. On était en fusion avec les Dodgers, les Ultras. Il faut avoir un objectif commun pour se transcender. Toute la région a participé pendant cinq ans. Les larmes ? (en 1991) C’était difficile. On avait eu la grosse tête. On avait éliminé le Milan AC. On pensait que ça allait être facile contre l’Etoile rouge de Belgrade. Ils savaient tirer les penalties. Nous, on avait des joueurs qui avaient les pieds carrés comme Manu Amoros ! »
16h30 - Didier Deschamps : « A jamais les premiers ! »
« Il y a de la fierté de l’avoir gagnée. A jamais les premiers, oui. Mais j’espère surtout pas les derniers. On a fait partie des acteurs qui ont écrit une des plus belles pages de l’OM et du football français. Donc il y a cette fierté-là. Mais pour les moins de 20 ans, lorsqu’ils parlent avec les plus anciens, ils ne savent pas. Ils n’ont pas vécu ça. Ils le voient maintenant en DVD, parce que les cassettes n’existent même plus. C’est quelque chose de fabuleux. Tout le monde se rappelle où et avec qui il était le 12 juillet 1998 (lorsque la France a remporté la Coupe du monde, ndlr). Pour les supporters de Marseille, c’est pareil pour ce soir-là. »
16h27 - Jocelyn Angloma : « Tapie, c’était son équipe ! »
« Tapie, c’était son équipe ! Il le disait lui-même. Il mettait son grain de sel volontiers. Et ça passait. Il arrivait à la mi-temps, il poussait un coup de gueule. On devait se mettre minable mais aussi jouer au ballon. Raymond nous disait de le laisser faire, qu’il allait gérer le président. C’était sa force. »
16h22 - Jocelyn Angloma : « On s’est préparé vraiment tranquillement »
« Ce sont des supers souvenirs. Je me rappelle surtout du début de match, avec un peu de fébrilité. On aurait pu encaisser un ou deux buts. Raymond Goethals avait une façon de mettre les joueurs en confiance… On a pu décupler nos forces parce qu’on était bien dans nos têtes. On était fort. Mais on était surtout zen, tranquille. On ne s’est pas trop posé de question. On s’est préparé vraiment tranquillement. La veille du match, on était sur un vélo avec Basile, dans la campagne… C’était à la portée de l’OM contre l’Etoile rouge en 1991. En 1993, l’équipe était plus forte au niveau de l’expérience. Les dirigeants ont fait le nécessaire, notamment Bernard Tapie, au niveau mental. On ne s’est vraiment pas posé de question. Et à l’arrivée, il y a eu cette euphorie ! C’était la grande fête. »
16h17 - José Anigo : « C’était magnifique ! »
« Je l’ai vécu comme un supporter et un ancien joueur du club, passionné par ce club. A ce titre-là, j’avais vécu la finale contre l’Etoile Rouge en 1991 de la pire manière puisqu’on avait perdu. Je ne voulais pas le revivre, donc je n’étais pas à Munich. Mais je n’ai pas regretté parce que voir comment ça s’est passé après le match, avec une ville festive, les gens dans la rue, sur les voitures… On avait des drapeaux dans toutes les rues, toutes les maisons en bleu et blanc. C’était magnifique ! »
16h16- Grégory Coupet : « Des souvenirs extraordinaires »
« J’étais au centre de formation de Saint-Etienne. On avait une petite communauté marseillaise chez les jeunes. On était devant la télé, au centre de formation. Ce sont des souvenirs extraordinaires. »
16h14 - Luis Fernandez : « Elle avait fière allure, cette équipe »
« Il n’y avait que des internationaux sur le banc de l’OM. Elle avait fière allure, cette équipe. Il fallait sortir le grand jeu dans cette finale. L’OM avait l’expérience d’avoir perdu deux ans plus tôt. Face au Milan AC, ils étaient outsiders. C’était un match sérieux, avec beaucoup d’envie. Ils ont été solides. Et puis il y a eu la tête de Basile Boli ! On était tous derrière Marseille, tous supporters de l’OM. On avait envie qu’un club français gagne. Au Milan AC, il y avait van Basten, Rijkaard… Il y avait quand même de l’opposition ! »
15h45 - Deux documentaires à ne pas rater sur RMC Découverte
Dès 20h45, soirée spéciale "DE MARSEILLE A WEMBLEY : 20 ANS DE LIGUE DES CHAMPIONS", avec la diffusion de deux documentaires.
Tout d’abord, "A JAMAIS LES PREMIERS". En exclusivité, Gilbert BRISBOIS reçoit Basile BOLI en fil rouge de la diffusion de ce documentaire, qui nous donne à voir, par la parole d'anonymes et celle des plus grandes stars de l’OM, la force de la passion olympienne. Des témoignages qui se mêlent à ceux de dirigeants, journalistes et artistes.
Puis, "LA LEGENDE DE WEMBLEY", à 21h40, documentaire inédit en TNT. Le stade de Wembley, qui accueillera le 25 mai la finale de la Ligue des Champions (Bayern Munich / Borussia Dortmund), est un vrai défi de construction avec 90 000 places et une arche de 133m. Richard Hammond, présentateur de Top Gear, nous emmène dans les entrailles de ce stade, le plus grand et plus cher jamais construit !
Retrouvez RMC Découverte sur le canal 24 de la TNT.
15h30 – Demandez le programme !
Retrouvez dans le détail le dispositif exceptionnel mis en place sur RMC à l’occasion des 20 ans de la victoire de l’OM en Ligue des champions.
A partir de 16h, Basile Boli est l’invité exceptionnel de Luis Fernandez dans un « Luis Attaque spécial Anniversaire ». Luis Fernandez et Christophe Paillet recevront également de nombreux invités et acteurs de cette finale.
De 18h à 20h, Vincent Moscato organise les retrouvailles entre Basile Boli et Eric Di Meco en direct dans « Moscato Show ».
Dès 22h, Gilbert Brisbois revient sur cette victoire dans « l’After Foot ».