
La sœur de Santos a « honte de l’Espagne »

« L’espoir, l’espoir, l’espoir… Il a déjà fait deux mois. Il n’aurait pas du faire deux mois. On va passer Noël sans notre frère, sans notre fils, sans notre mari. On s’en fout de l’espoir. On voulait qu’il soit libre aujourd’hui. Il a fait deux mois de trop. J’ai honte. J’ai honte de l’Espagne et de la justice espagnole. J’ai honte d’être espagnole. J’espère que mon frère va vite sortir et qu’on va brûler notre passeport ensemble. J’aimerais qu’on boycotte les produits espagnols. C’est une honte. La justice espagnole a un gros souci. Il faut qu’elle se pose des questions. C’est comme mettre un interprète qui ne comprend rien. Si ce n’est pas fait exprès qu’on m’explique. Il prend trois ans et demi pour avoir poussé un policier. S’il y avait eu la peine de mort, il l’aurait prise. Je m’en fous du match. S’il se passe quelque chose les seuls responsables seront la justice et le gouvernement espagnol. »