
Le Brésil entame la sortie de crise

José Maria Marin - -
L’atmosphère était un peu solennelle ce jeudi, pour la conférence de presse organisée par la Fédération brésilienne de football (CBF). Après une Coupe du monde très compliquée, marquée par une humiliation en demi-finales par l’Allemagne (0-1), la Seleçao entre en période de reconstruction. Luiz Felipe Scolari parti, le président José Maria Marin entend aller de l’avant. Sans rancœur.
« Je n’ai que des remerciements à adresser à Scolari et à tous les joueurs qui ont participé à cette Coupe du monde, a insisté Marin. Ce qui devait être dit à propos du Mondial l’a été par lui. Pour moi, c’est une page qui se tourne. Il faut penser à l’avenir. En ce qui concerne Luiz Felipe, j’ai un profond respect pour lui, en tant qu’homme et professionnel. Il a assumé sa part de responsabilité par rapport à l’équipe nationale. »
Un champion du monde pour coordonner les sélections
Signe d’une volonté de sortie de crise, la CBF a décidé de nommer un coordinateur des sélections. Et pas n’importe lequel : Gilmar Rinaldi, ancien gardien de but et vainqueur de la Coupe du monde en 1994, autant dire un symbole de réussite. Fraichement nommé, il a confié vouloir faire un bilan rapidement, pour enclencher l’ère du changement : « Nous devons savoir ce qu’il s’est passé et adapter notre style de jeu à ce qui se fait. Il faut définir ce qu’il faut changer. Il n’est plus temps de réfléchir, il faut travailler. »
Travailler, avec un nouveau sélectionneur, qui devrait être nommé en début de semaine prochaine. La CBF a confié déjà avoir un nom en tête. Une chose est sûre : ce sera un Brésilien. « Je crois que le moment n’est pas venu pour nommer un entraineur étranger, a confié Gilmar Rinaldi. Nous devons trouver quelqu’un de la maison, qui connait nos défauts et nos forces. » Du changement oui, mais pas trop.
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