
Le hooliganisme: un problème minuscule en Russie

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Le hooliganisme ne sera pas un problème lors du Mondial 2018 en Russie a affirmé jeudi le vice-président du comité d’organisation russe, Alexander Djordjadze. "Par rapport à la tâche que représente la préparation du Mondial, c’est une menace minuscule." Les personnes fichés comme hooligans n’auront pas le droit d’accéder aux 11 stades dans le pays, durant toute la compétition, explique-t-il, estimant que cela sera suffisant. "Ce serait bien que les gens suivent leurs instincts, viennent au Mondial, et n’écoutent pas les informations qui circulent dans les médias, parfois montées en épingle", a-t-il ajouté. Le comité souhaite rassurer sur le professionnalisme de la sécurité russe afin d’éviter les erreurs du passé.
Il y a un an lors de l’Euro 2016 en France, des affrontements violents avait été mené par des groupes de hooligans russes. En Russie, on a par la suite fait la demande d’autoriser la violence des supporters en dehors du football. En Russie aussi, on s’inquiète des débordements occasionnés par ces groupes. Un "Capo" (chef) local a renforcé l’idée qu’il faudrait s’attendre à un véritable "festival de violence" dans un an. En vue de cette situation, le président de la Russie, Vladimir Poutine, a proclamé en avril une loi qui renforce la législation contre les instigateurs de troubles lors de rencontres sportives. Il prévoit d’interdire l’entrée sur le territoire russe des hooligans étrangers. La fédération internationale de Football Association (FIFA) a exprimé sa "confiance envers les autorités pour que tout soit fait."