Barçagate: "J'ai ri en apprenant cela", Rummenigge ironise sur le scandale qui touche Barcelone

C'est une affaire qui empoisonne le foot espagnol depuis plusieurs heures. Dévoilé par As et la Cadena Ser, le "Barçagate" a permis de prendre connaissance de versements de plusieurs millions d'euros de la part du club blaugrana au vice-président de la Commission technique des arbitres espagnole, José Maria Enriquez Negreira, et cela pendant 17 ans.
Une affaire qui met le foot espagnol en émoi
Ce scandale majeur a d'abord conduit, dans un premier temps, le FC Séville et l'Espanyol a envoyé des communiqués séparés, avant que Javier Tebas, le président de la Liga, ne vienne y mettre son grain de sel pour demander des explications - et sa démission - à Joan Laporta, le président du Barça. Honneur que ce dernier a catégoriquement refusé mardi, lors d'une conférence de presse organisée au Camp Nou.
En parallèle, la Liga a publié un communiqué dans lequel 40 des 42 clubs professionnels espagnols expriment leur inquiétude à propos de cette affaire. Seuls le Real Madrid et le Barça se sont opposés à cette délcaration commune pour "des raisons différentes."
Cible principale de l'enquête du ministère public espagnol, Negreira, l’ex-numéro deux de l’arbitrage espagnol entre 1994 et 2018 et qui recevait des versements du Barça depuis 2001, souffrirait d’un début de maladie d’Alzheimer. En fonction du degré de celle-ci, il pourrait ne pas être pénalement responsable dans le cas où le résultat de l'enquête serait porté devant un juge.
"À chaque fois qu'on jouait en Espagne, j'avais une drôle d'impression", admet Rummenigge
Interrogé sur cette affaire par le Corriere dello Sport, la légende Karl-Heinz Rummenigge, également représentant de l'Association européenne des clubs, a livré un témoignage surprenant. "Croyez-moi, quand j'ai lu les infos, j'ai commencé à rire. Et ça ne m'étonne pas, parce qu'à chaque fois qu'on jouait en Espagne, j'avais une drôle d'impression", a raconté l'ancien joueur du Bayern Munich. "Ce sont des choses inacceptables qui ne concernent pas que les tournois nationaux. La question de l'arbitrage doit être abordée avec sérieux et respect ", a-t-il poursuivi, visiblement nettement moins amusé.