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Ce sera leur premier Clasico

Bale et Carvajal

Bale et Carvajal - -

Cinq Madrilènes et deux Barcelonais participeront ce samedi au tout premier Clasico de leur carrière. Certains ont déjà presque tout vu, quand d’autres découvrent le plus haut niveau seulement cette saison. Revue d’effectif des petits nouveaux.

Mourinho parti à Chelsea, Vilanova obligé de se retirer pour raisons médicales, Guardiola au Bayern… Ce premier Clasico 2013/2014 ne semble pas arriver escorté des mêmes tensions et rancœurs que ces dernières années. Sur les bancs de touche, ce sont Carlo Ancelotti et « Tata » Martino qui dirigeront le premier choc de leur carrière espagnole quand, côté terrain, Neymar, Isco, Bale et consort s’affronteront dans des duels inédits. Mais si ce Barça-Real ne part pas sur les mêmes bases que ses prédécesseurs, il a au moins le mérite d’offrir un visage jeune et finalement nouveau. Clasico, année zéro.

Isco (Real Madrid)

Neuf matches de Liga, quatre buts. Trois matches de Ligue des champions, un but. Isco, le jeune prodige de Malaga qui a poussé Özil vers l’Angleterre, pour le plus grand bonheur des fans d’Arsenal, ne semble pas franchement perturbé par son nouveau statut. Figure de proue du Real nouvelle génération (Morata, Carvajal, Illarramendi, Varane, Casemiro, Jesé…), le milieu offensif enchaîne les bonnes performances et devrait découvrir, ce samedi, les joies du Clasico. Où tout est un peu plus dur.

Isco
Isco © -

Gareth Bale (Real Madrid)

Blessé depuis son arrivée au Real, le joueur (presque) le plus cher de l’histoire n’a pour l’instant participé qu’à trois rencontres de championnat sous le maillot blanc. Auteur d’un but dès sa première apparition, Gareth Bale s’est, depuis, fait plus discret et pourrait bien profiter de voir les projecteurs du monde entier braqués sur le Camp Nou pour se rappeler au bon souvenir de ses supporters.

Asier Illarramendi (Real Madrid)

Quand on a coûté plus de 30 millions d’euros, on fait forcément partie des joueurs attendus lors d’un Clasico. C’est comme ça. Timide à son arrivée en capitale espagnole, le jeune Asier, qui vient d’un tout petit village et n’avait jamais vraiment vécu loin de sa famille, a eu du mal à s’habituer à la grande ville. Les angoisses d’agoraphobie passées, il s’est, peu à peu, remis à l’aise dans l’entrejeu, là où il est le meilleur. Peut-il résister à la pression d’un Clasico ? Réponse samedi.

Dani Carvajal (Real Madrid)

Oubliez Bale, Isco, Ancelotti et les autres. La première signature du Real lors du mercato 2013 fut un presque inconnu du nom de Carvajal. Dani Carvajal. Le latéral droit, formé au club, fut d’abord vendu à Leverkusen, où il passa une saison à traumatiser les milieux gauche de Bundesliga. Heureusement, pas fous, les Madrilènes avaient attaché une clause de rachat prioritaire au contrat de vente de leur latéral, clause qu’ils ont vite décidé d’activer cet été, au vu des performances plus que convaincantes du petit Dani sur son côté. Et puis il fallait bien un jour trouver un remplaçant à Arbeloa.

Carlo Ancelotti (Real Madrid)

Probablement celui qui a la plus à gagner (et donc à perdre) dans ce Clasico. Troisième de Liga, derrière le Barça (1er) et (pire que tout) l’Atlético Madrid, Carlo Ancelotti doit repartir du Camp Nou avec un résultat pour satisfaire les supporters madrilènes, pas tous ravis du début de saison de leur équipe. Comme quoi, après six clubs, presque vingt ans sur les bancs, deux Ligues des champions et une armoire à trophées pleine à craquer, on vous attend toujours au tournant.

Carlo Ancelotti
Carlo Ancelotti © -

Gerardo « Tata » Martino (Barcelone)

Gerardo Martino le joueur a disputé plus de 530 matches en carrière. Elu meilleur élément de l’histoire des Newell's Old Boys, il devient ensuite entraîneur, dirige huit équipes entre 1998 et 2013, dont la sélection paraguayenne pendant cinq années. Pour son premier match à la tête du Barça, « Tata » aurait pu être un peu inquiet. A la place, il a choisi de l’emporter 7-0 contre Levante. Pas du genre à se laisser impressionner par un Clasico.

Tata Martino
Tata Martino © -

Neymar (Barcelone)

On disait tout et n’importe quoi sur l’adaptation du prodige brésilien en Europe. Finalement, la greffe semble prendre plutôt bien et l’entente de Neymar avec l’intouchable Messi laisse entrevoir quelques jolis mouvements. Mais s’il a facilement échappé à l’enfer qui lui était promis sur le Vieux Continent, l’attaquant des Blaugrana sait que pour définitivement conquérir le cœur des Catalans, un petit but lors du Clasico ne ferait pas de mal. Et puis il parait que c’est dans les grands matches qu’on voit les grands joueurs…

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RC