Diarra : « Prêt à relever le défi »

Arrivé lundi à Madrid, en provenance de Portsmouth, le milieu de terrain français Lassana Diarra se montre ambitieux à l’heure d’enfiler le prestigieux maillot du Real.

Lassana Diarra, comment vivez-vous la comparaison avec Claude Makélélé ?
C’est avant tout un honneur d’être comparé à lui. J’ai eu la chance d’évoluer avec lui à Chelsea et en équipe de France, où les comparaisons existaient déjà. Il a son style et j’ai le mien. Il y a effectivement des similitudes mais je suis au Real Madrid pour montrer ce que je sais faire, à ma manière.

Vous avez évolué très jeune dans des grands clubs comme Arsenal et Chelsea. Pensez-vous être mature pour le Real Madrid ?
L’avenir nous le dira mais le Real, ça ne se refuse pas. Je pense avoir fait du chemin ces dernières années. Je joue dans des clubs importants depuis quatre ans. J’ai emmagasiné de l’expérience en équipe de France et fait pas mal de choses ces derniers temps. Il va falloir que je m’adapte le plus vite possible. Je suis en tout cas prêt à relever le défi.

Comment appréhendez-vous la concurrence qui règne au sein d’un club comme le Real ?
La concurrence était présente dans tous les clubs pour lesquelles j’ai joué. C’est ce qui fait avancer. J’ai fait preuve de patience à Chelsea avant de décider de voler de mes propres ailes. Je me suis retrouvé à Portsmouth où j’ai montré ma valeur pendant un an. J’avais besoin de trouver un nouveau challenge.

Quand pensez-vous être opérationnel ?
Cela m’a fait du bien de disputer une demi-heure samedi dernier après un mois et demi d’arrêt à cause d’une blessure à la cheville. Je ferai un point en revenant de vacances. Il faudra ensuite que je m’adapte aux niveaux de la langue et du jeu pour retrouver mes sensations le plus vite possible et donner 100% à mes nouvelles couleurs.

Craignez-vous la pression médiatique qui accompagne le Real ?
C’est sûr qu’elle n’a rien à voir avec celle de Portsmouth. Mais c’est aussi l’occasion de me montrer d’avantage puisque je suis parti tôt à l’étranger et les gens me connaissent surtout par le biais de l’équipe de France. A moi désormais de montrer que je vaux le Real Madrid.

La rédaction – Fred Hermel