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Le président de l’Atlético se moque de la sanction contre le Barça pour Griezmann

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Enrique Cerezo, président de l’Atlético de Madrid, a ironisé sur la sanction dérisoire de 300 euros infligée au FC Barcelone pour avoir négocié illégalement le transfert d’Antoine Griezmann.

Enrique Cerezo a préféré prendre la nouvelle avec ironie. Le président de l’Atlético de Madrid s’est amusé de l’incroyable clémence dont a bénéficié le FC Barcelone après avoir été reconnue coupable d’avoir négocié illégalement pour le transfert d’Antoine Griezmann. Les Colchoneros avaient dénoncé les discussions entre les deux parties, dès le mois de mars, alors que le Français était encore sous contrat avec l’Atlético. 

"Je vois que vous très inquiets à ce sujet, a ironisé le président sur la radio espagnole Cadena Ser. Comment allez-vous argumenter pour 300 euros? Ils paient et c'est tout. "

La même sanction que "si vous prenez le volant après avoir bu deux verres"

Le dirigeant a ensuite pris un ton plus sérieux pour dénoncer l’absurdité de cette sanction infligée par la Fédération espagnole alors que l’Atlético voulait prouver que le Barça et Griezmann avaient bien négocié avant le 1er juillet, date à laquelle la clause libératoire du joueur est passé de 200 à 120 millions d’euros.

"Nous avons laissé l'affaire à nos services juridiques et ce sont eux qui décident, a-t-il confié. Je ne sais pas si les avocats ont des preuves ou pas, mais s'ils travaillent, ce sera parce qu'ils ont quelque chose. Si demain vous prenez le volant après avoir bu deux verres, vous recevrez 300 euros pour la police, c'est pareil. Mais je n'entre pas dans ces choses, c'est à cela que servent les avocats. Nous n'avons aucun problème avec Griezmann."

NC