Les présidents jouent leur « clasico »

- - -
« J’espère que vous vous sentez comme à la maison », lance Sandro Rosell à Florentino Perez en guise de bienvenue à quelques heures du choc au sommet entre le Barça et le Real Madrid ce lundi au Camp Nou (21h). J’espère que nous allons voir un grand spectacle et que le fair-play sera présent. » Le patron du Real va dans le même sens : « C’est un jour de fête, lui sourit-il. Aujourd’hui s’affrontent deux des meilleures équipes du monde. C’est une rencontre qui attire l’attention de tous les fans de la planète. Compte tenu de l’engouement que ce match représente, respectons le fair-play mais aussi le beau jeu. Nous sommes obligés de le faire. »
Si la rivalité est immense entre les deux géants espagnols, les deux hommes se respectent et souhaitent que l’ambiance sera avant tout festive : « Espérons que nos fans vont se concentrer sur les encouragements pour notre équipe, lance Rosell qui vivra son premier ‘clasico’ en tant que président du Barça. Le football doit servir à rassembler les gens et non les séparer. »
A l’écoute de son homologue, Perez approuve : « Ce sport doit être un élément d’unité et non de friction », assure-t-il. Et le match alors, personne n’en parle ? « Il ne sera pas décisif, lance Rosell, dont l’équipe est devancée d’un point par son rival. Celui qui gagne aujourd’hui ne sera pas forcement le vainqueur de la Liga en fin de saison. Et puis il y a d’autres équipes… Mais nous devons gagner. » Là, forcément, c’est le premier point de désaccord. Florentino Perez : « Nous, nous venons toujours avec l’espoir de voir gagner le Real…au moins une fois. » Il est vrai que le Barça a remporté les quatre derniers « clasicos »…