Liga : et à la fin… c’est l’Atlético qui gagne !

Grâce à un match nul décroché sur le terrain du FC Barcelone (1-1), l’Atlético Madrid a remporté la 10e Liga de son histoire. Les hommes de Diego Simeone auront l’occasion de faire le doublé dans une semaine, avec la finale de la C1 contre le Real.

Un club de loosers, dans l’ombre de son voisin du Real et des autres grands d’Espagne. Voilà comment l’Atlético Madrid était catalogué depuis de longues décennies. Mais tout va peut-être changer. Ce changement a même déjà débuté, ce samedi sur la pelouse du Camp Nou, puisque les « Colchoneros » sont allés décrocher leur dixième titre en Liga, le premier depuis 1996, grâce à un match nul (1-1) qui leur permet de conserver trois points d’avance sur un Barça qui a bien cru « griller » son adversaire lors de cette 38e journée de Liga.

Après avoir fauté contre Levante (0-2) et Malaga (1-1), les Madrilènes semblaient pourtant condamnés à entretenir leur terrible légende de club qui se manque lorsque la victoire lui tend les bras. Mais cette fois, ils n’ont pas craqué. Tout était pourtant réuni pour que cela se produise à nouveau. D’abord parce que le Barça, à qui un succès assurait un 23e sacre en Liga, était boosté comme jamais, poussé par un Camp Nou en fusion. Mais aussi parce que Diego Simeone a vu sortir sur blessures Diego Costa et Arda Turan, ses deux meilleurs éléments offensifs, dans les vingt premières minutes. Mais cet Atlético-là est insubmersible.

En 1996, Simeone était déjà là

Lorsqu’Alexis Sanchez a expédié une reprise de volée surpuissante, en angle fermé, dans la lucarne de Thibaut Courtois (1-0, 34e), personne ne donnait cher des chances des Madrilènes de se relever. Mais pour la sixième fois en six confrontations face aux « Matelassiers » cette saison, les Catalans ont été incapables de s’imposer. Plus forts dans les duels, à l’image de la charnière Diego Godin-João Miranda qui a muselé Lionel Messi, les visiteurs ont fini par étouffer la furia catalane.

C’est d’ailleurs Godin, d’une tête sur corner, qui a profité de l’incroyable apathie de la défense blaugrana pour égaliser (1-1, 48e) et offrir le titre à son équipe. Un trophée qui vient récompenser la régularité des hommes de Diego Simeone, décidément l’homme providentiel du club rouge et blanc puisque lors du dernier titre de champion, il était déjà présent… comme joueur. Mais si le technicien argentin doit savourer à sa juste valeur ce titre, soyons sûrs qu’il attendra un peu pour le fêter. Car dans une semaine aura lieu la finale de la Ligue des champions, face au Real Madrid. Une occasion en or de définitivement jeter aux oubliettes une triste réputation. 

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Alexandre Alain