Liga: "Ils pleurent", la nouvelle charge de Tebas contre le Real Madrid

Le président de la Liga a encore taclé l’attitude du Real Madrid ce lundi. Javier Tebas reproche au club de Florentino Perez de se placer toujours en position de victime face aux problèmes d’arbitrage.

Le torchon brûle toujours entre Javier Tebas et le Real Madrid. Alors que le club madrilène a pris l'habitude de tirer à boulet rouge sur l’arbitrage, le président de la Liga a une nouvelle fois critiqué l’attitude de ses dirigeants ce lundi. Interrogé sur le fait que le Real est un club qui se plaint tout le temps, Tebas a allumé les champions d’Europe: "On dirait que tout monde est contre le Real, contre ses projets", a d'abord ironisé Tebas. "Ils pleurent. Quand le Real Madrid gagne, c’est à grâce à ses efforts et quand il perd, c’est à cause des décisions arbitrales."

Et Tebas de lâcher, cinglant: "Je commence à avoir honte de ce que j’ai vécu en tant que Madridista." Le dirigeant espagnol s’en est aussi pris à Florentino Perez: "Le football de Florentino trompe les gens. Il représente le football des oligarques, il ne représente que le football des riches (…) Je suis un madridiste, pas un florentiniste."

Pas la première charge contre le Real

Ce n’est pas la première grosse charge du patron de la Liga contre le Real Madrid. "Le Real Madrid veut nuire à la compétition (La Liga), pas seulement aux arbitres", pestait-il au début du mois. "Ils ont construit un narratif de victime et je pense que la cerise sur le gâteau est la lettre qu'ils ont publiée l'autre jour (pour protester contre l’arbitrage face à l’Espanyol, ndlr). Le problème a été exagéré, ils ont perdu la tête."

Carlo Ancelotti lui avait répondu en conférence de presse: "J'aurais aimé ne pas en parler. Mais Tebas peut rester tranquille, personne ici n'a perdu la tête, nous demandons seulement une explication pour ce qu'il s'est passé et à changer ce système, dont visiblement personne n'est satisfait. Tous les autres clubs accusent les arbitres de favoriser le Real Madrid, mais lorsqu'on leur propose de changer les choses, ils ne veulent pas."

ABr