RMC Sport

Real Madrid: Raul Asencio sera bien jugé pour la diffusion de vidéos pornographiques avec une mineure

Impliqué dans cette sombre affaire, Raul Asencio a effectué des débuts remarqués avec le Real Madrid, adressant une passe décisive à Jude Bellingham

Impliqué dans cette sombre affaire, Raul Asencio a effectué des débuts remarqués avec le Real Madrid, adressant une passe décisive à Jude Bellingham - @IconSport

Le tribunal d’instruction de San Bartolomé de Tirajana a ordonné l’ouverture du procès de quatre footballeurs, dont le défenseur du Real Madrid Raúl Asencio. Les trois autres ex-coéquipiers d'Asencio impliqués dans l'affaire, Juan Rodríguez, Ferrán Ruiz y Andrés García, sont également accusés "d'enregistrement non consentie de vidéos à caractère sexuel concernant une mineure".

Le défenseur du Real Madrid Raul Asencio et trois autres anciens joueurs du club, poursuivis pour avoir diffusé un enregistrement vidéo à caractère sexuel impliquant une mineure, vont bien être jugés devant un tribunal de Las Palmas, a annoncé jeudi la justice espagnole.

Les quatre joueurs avaient été mis en examen en mai dernier pour "leur implication dans l'enregistrement ou la diffusion non consentie de vidéos à caractère sexuel impliquant une mineure et une autre jeune fille", âgées en l'occurence de 16 et 18 ans, selon un document judiciaire consulté par l'AFP.

La date du procès n'a pour l'instant pas été communiquée

Le juge du tribunal de San Bartolomé de Tirajana, à Grande Canarie, qui a confirmé jeudi l'ouverture formelle du processus menant à leur comparution, exige "que les suspects versent une caution dans les 24 heures", entre 15.000 et 20.000 euros, précise le communiqué de la justice espagnole.

Asencio, défenseur international espagnol de 22 ans, avait demandé en mai le respect de "la présomption d'innocence" et affirmé n'avoir participé à "aucun comportement qui viole la liberté sexuelle d'une femme, et encore moins d'une mineure". Le joueur du Real avait assuré que la justice ne l'accusait pas "d'avoir eu des relations sexuelles avec les deux femmes impliquées, ni des les avoir enregistrées, avec ou sans leur consentement". Il est cependant toujours accusé de les avoir diffusées, ou montrées à un tiers, ce qui constitue selon le code pénal espagnol un délit de "diffusion de pornographie infantile". La date du procès n'a pour l'instant pas été communiquée.

ABr