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A l'OM, rien ne va plus

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Malgré de nombreuses occasions, l'OM a concédé sur sa pelouse sa deuxième défaite de la saison contre Rennes (1-0). Après cinq journées, l'équipe de Didier Deschamps n'a toujours pas gagné la moindre rencontre. A trois jours de son entrée en lice en Ligue des champions, le club phocéen est en crise.

Le Vélodrome peut gronder. Battu à domicile par le Stade Rennais (1-0), l’OM, malchanceux, maladroit et écœuré par un Benoît Costil magistral, n’a toujours pas gagné cette saison et reste surtout bloqué à la 17e place avec trois petits points. Une situation très inquiétante à trois jours d’un déplacement en Grèce contre l’Olympiakos en Ligue des champions. Rennes, de son côté, réalise une excellente opération en restant à un point du leader lyonnais. Une équipe rhodanienne qui pointe désormais à huit longueurs des olympiens : « C’est plus que critique, souffle Morel au micro d’Orange Sport. On a fait des efforts, c’est rageant. On manque de chance devant le but. On vit une phase compliquée, mais il ne faut surtout pas perdre espoir et se serrer les coudes. »
Sans André-Pierre Gignac, laissé sur le banc au coup d’envoi, l’OM entame pourtant bien la rencontre. Volontaires, les partenaires d’Alou Diarra tentent de déstabiliser l’arrière-garde bretonne. Ils sont tout proches d’y parvenir mais Loïc Rémy, pourtant idéalement placé, voit son tir, pas assez appuyé, repoussé par Benoît Costil (15e). Cette première grosse alerte sur les buts rennais réveille l’équipe de Frédéric Antonetti. Bien lancé par M’vila, Boukari bute sur Mandanda (17e).
Vivante durant les vingt premières minutes, la rencontre est malheureusement ensuite rythmée par les accrochages. Marseille en paye les frais puisque Mathieu Valbuena doit sortir sur blessure, remplacé par Amalfitano (22e). De bien mauvais augure avant le déplacement au Pirée face à l’Olympiakos mardi en Ligue des champions. Pour ne rien arranger, alors que les fautes se multiplient, l’OM piétine son football.

Costil en état de grâce

Ce n’est pas du goût de Didier Deschamps qui a sans doute grondé à la pause. Plus entreprenants, ses joueurs butent cependant sur un Benoît Costil en état de grâce. Sur deux tentatives de Rémy puis Diarra, le portier rennais réalise deux arrêts exceptionnels (51e). Avec l’entrée de Gignac à la place de Jordan Ayew, Marseille accentue la pression. Mais Costil reste intraitable et la sanction suprême tombe à la 76e minute. Après un ballon mal dégagé par Fanni, Kembo lance un missile qui trompe Mandanda (0-1, 78e). « C’est pas possible », soupire Didier Deschamps. Avec trois points en cinq matches, son équipe vit l’un des débuts de saison les plus catastrophiques de son histoire. Et les Phocéens se déplacent à Lyon dans une semaine…