"A Marseille, personne n'est inquiet pour le mercato de l'OM", clame Di Meco

Malgré des ambitions affirmées, l’OM s’est pour l’instant montré discret sur le marché avec la seule arrivée notable de Valère Germain. Membres de la Dream Team RMC Sport et ex de la maison olympienne, Eric Di Meco et Frank Leboeuf ne s’alarment pas.

Jusqu’à présent très discret, le mercato de l’OM fait pourtant beaucoup parler. En début de semaine, le président Jacques-Henri Eyraud proposait, aux plus impatients de voir les recrues et les millions pleuvoir sur le Vieux-Port, de s’infuser une bonne tisane. Mardi, le propriétaire Frank McCourt clamait qu’il ne céderait pas à la pression populaire, affirmant :"Je ne suis pas là pour tranquilliser les supporters". Alors, en retard le mercato olympien? Ce n’est pas le sentiment de anciens de la maison OM, Frank Leboeuf et Eric Di Meco.

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"Ils ont raison de faire attention à leur pognon", estime Leboeuf

"Si Frank McCourt vient là, c’est pour faire du pognon, rappelle Frank Leboeuf. Il a fait de belles affaires avec la franchise de base-ball des Dodgers. Il ne vient pas pour se la raconter et balancer 200 millions sur un avant-centre s’il sait que le mec n’a pas la rentabilité voulue. Le mercato n’est ouvert que depuis 15 jours. On pilonne un peu l’OM qui essaie de faire attention à ses finances. Quand on voit des joueurs libres, pas internationaux demander 400 000 euros par mois… On se dit qu’ils ont peut-être raison de faire attention à leur argent. On ne va pas se plaindre qu’un club fasse attention à son argent."

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Di Meco :"Ça va se faire en juillet et en août comme d’habitude"

"A Marseille, personne n’est dupe. Personne ne croit que l’OM va gagner la Ligue des champions dans les années qui viennent, souligne Eric Di Meco. Les gens ici connaissent le foot. Quand tu vois le Barça, le Real, le Bayern, l’Atlético, les clubs anglais, l’Italie… Cet homme est venu un jour à un mariage à Marseille. Il a vu l’engouement autour du club. Il a quatre sous. On lui propose de racheter le club. Il se dit pourquoi pas. C’est pas si cher que ça. Ils sont dans la réalité des choses aujourd’hui. Quand à un moment donné, il faut faire les chèques aux mecs. Ce qu’il faut donner en transfert. En salaire. Tu reviens sur terre. Personne n’est inquiet plus que ça. Ça va se faire en juillet et en août comme d’habitude."

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S.R