A Paris, la défense grince

Après les blessures de Mamadou Sakho et de Christophe Jallet face à Rennes (1-1) samedi, Antoine Kombouaré a pu se rendre compte que le PSG était fragile défensivement. A moins de trois semaines de la clôture du marché des transferts, une recrue est toujours possible pour renforcer un secteur peu fourni.

A une vingtaine de minutes d’intervalle, ils se sont éclipsés. Touchés au niveau des ischios-jambiers, Christophe Jallet et Mamadou Sakho ont quitté précipitamment la pelouse du stade de la Route de Lorient. Dans l’urgence, Antoine Kombouaré n’a pas eu le temps de gamberger et a fait entrer Zoumana Camara et Guillaume Hoarau en lieu et place des deux défenseurs : « Les remplaçants ? Moi, je considère que tout le monde est concerné, assène l’entraîneur. Mon discours est donc clair, c’est de dire que tout le monde doit se tenir prêt ». De son côté, le néo-Parisien Blaise Matuidi est sur la même longueur d’onde que son coach : « On a l’effectif pour pallier certaines absences. On l’a démontré face à Rennes. Cela prouve que l’on peut s’appuyer sur tout le monde ».

Tiéné inquiète

Reste qu’en défense, Antoine Kombouaré n’a que très peu d’alternatives. A l’inverse du secteur offensif où les solutions de rechange sont multiples depuis les arrivées de Javier Pastore, Kévin Gameiro ou encore Jérémy Ménez. L’entraîneur parisien doit aussi prendre en compte que, comme la semaine passée face à Lorient (0-1), Siaka Tiéné a pris le bouillon à Rennes. Face aux deux flèches rennaises Jonathan Pitroipa et Razak Boukari, l’Ivoirien s’est trop souvent fait surprendre. 

Même si les blessures du capitaine Mamadou Sakho et de Christophe Jallet semblent, a priori, bénignes, une question reste donc en suspens. Le PSG, avec ses toutes nouvelles ambitions, est-il assez pourvu en défense ? Les amoureux et supporters parisiens assurent que non. En bon directeur sportif, Leonardo reste à l’affût. Dernièrement, le Brésilien rappelait d’ailleurs qu’un renfort n’était pas à exclure d’ici la fin de cette intersaison : « Le marché est toujours ouvert. Il peut toujours y avoir des opportunités. Si c’est le cas, on pourra faire quelque chose ». Il reste encore 17 jours à l’état-major parisien pour se décider.