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Abardonado : « Kombouaré a les épaules pour le PSG »

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Jacques Abardonado, le défenseur de Valenciennes, s’est exprimé sur le futur départ de son entraîneur Antoine Kombouaré au Paris Saint-Germain.

Jacques Abardonado, quelle est l’ambiance au sein du groupe depuis l’annonce du prochain départ d’Antoine Kombouaré au PSG ?
On le chambre, on le titille un peu avant les entraînements. Il n’y a pas un jour qui passe sans qu’il fasse la une des journaux. Je suis content pour lui. Ça fait plaisir, ce départ à Paris valorise le travail qu’il a effectué à Valenciennes. Il a une grosse personnalité avec un gros caractère. Il comprend bien les joueurs puisqu’il a été lui-même joueur. Il a les épaules pour entraîner le PSG.

A deux journées de la fin de votre aventure avec lui, quel regard portez-vous sur votre expérience sous ses ordres ?
Il m’a beaucoup marqué et m’a beaucoup appris aussi. Même si je n’ai pas toujours été considéré comme titulaire, il m’a toujours fait jouer lorsqu’il en avait l’occasion. Ce que je retiens de lui, c’est son grand sens du relationnel. Il est très proche de ses joueurs. C’est une personne extraordinaire.

Peut-on parler de style Kombouaré ?
Tout à fait. C’est un entraîneur qui privilégie le jeu vers l’avant, le jeu offensif. Tout est axé sur l’offensive, même aux entraînements. Lors de la dernière journée, on avait besoin de prendre un point à Monaco pour se sauver en Ligue 1 (ndlr : score final 1-1). Je pensais qu’on allait jouer en bloc et procéder en contres avec la vitesse de Johan Audel. Mais non, il a mis comme d’habitude un système offensif en place. Il possède une vraie philosophie de jeu. C’est ce qui nous a permis de réaliser une bonne seconde partie de saison.

On dit d’Antoine Kombouaré qu’il a le sang chaud. Vous confirmez ?
C’est sûr qu’il a un caractère entier. Mais c’est une personne franche qui n’a pas peur de dire les choses. Après je pense qu’il va se calmer un peu parce que le contexte du PSG est différent du contexte de Valenciennes. Tous les jours, il devra faire face à plus de caméras, de journalistes… Mais il a la carrure pour faire de belles choses à Paris.

A deux journées de la fin, Valenciennes possède cinq points d’avance sur Sochaux, le premier relégable. Vous considérez-vous comme déjà sauvés ?
Ce n’est pas encore fait mais on n’en est plus très loin. Avec le calendrier de Caen par exemple, il faudrait une catastrophe pour que l’on descende en fin de saison. Antoine nous a dit et répété qu’il fallait faire un gros match contre Paris samedi. C’est peut-être le dernier match pour certains à Nungesser. Il faut donc tout donner.

La rédaction - Luis Attaque