Abardonado : « Nice vit et respire football »

Samedi (19h), le défenseur de Valenciennes retrouve Nice, son ancien club, avec beaucoup de plaisir.

Pancho, vous avez joué à Nice de 2002 à décembre 2008. Quels souvenirs gardez-vous de cette période ?
J’ai gardé de très bons souvenirs avec ce club, même si les derniers mois ont été plus durs. J’y ai vécu de grands moments. C’est aussi une grande histoire d’amour avec les supporters niçois. Ils m’ont adopté comme l’un des leurs et pour un Marseillais, c’est la plus belle récompense. J’ai même gardé de très bons contacts avec certains.

Envahissement du terrain à Monaco, insultes aux joueurs, les supporters niçois se sont faits désagréablement remarquer ces derniers temps. Etes-vous étonné par la tournure des évènements ?
Non, car je connais parfaitement le club et la ville. C’est un club qui vit et qui respire football. Le mal est profond. Si le club veut continuer à grandir, il faudrait qu’il ait son propre stade, même s’il y a une bonne ambiance au Ray. Pour le confort des supporters, ce serait mieux, d’avoir une autre enceinte. Mais, le plus important est bien évidemment d’avoir des résultats. Je souhaite qu’ils redressent la barre juste après notre rencontre.

« On doit se racheter aux yeux de nos supporters… »

A l’aller au Ray, vous aviez perdu 2-3. A quel genre de match vous attendez-vous ?
Pratiquement le même match. Les Niçois vont venir pour prendre des points car ils doivent encore assurer leur maintien (Ndrl : ils sont 17e et ont sept points d’avance sur le premier relégable). Nous, nous devons nous racheter de notre lourde défaite à Marseille. Nous sommes dans cet état d’esprit. Cela va être une rencontre très engagée. Nous voulons à tout prix gagner. C’est une question d’amour-propre. On doit se racheter aux yeux de nos supporters, de nos familles et de nous-mêmes.

Ce revers a-t-il laissé des traces ?
On a hâte d’être sur le terrain samedi et on verra bien. Maintenant, cela fait parti du passé. Parfois prendre des gifles comme celle là, peut nous faire du bien. J’espère que nous allons repartir du bon pied.

Comment vous sentez-vous au sein de cette équipe ?
Je me sens très bien. J’ai la chance que le coach me fasse confiance. Il me fait jouer très régulièrement. J’enchaîne les matches, donc c’est plus facile pour garder le rythme. Je dois continuer à travailler, comme toute l’équipe, en espérant que nous soyons récompensés en fin de saison.

recueillis par Carine Galli (RMC Sport)