
Affaires judiciaires : "Des évènements affligeants qui ternissent l’image du foot" selon le Prince Albert de Monaco
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Le Prince Albert II de Monaco, aux côtés de Dmitri Rybolovlev, le président de l’AS Monaco - AFP
Le Prince Albert II de Monaco a accordé une interview exclusive à BFMTV. Il déplore que le foot français soit touché par deux affaires judiciaires, l’une sur des soupçons de matchs truqués à Nîmes et l’autre sur des transferts douteux à l’OM.
Prince Albert II, vous êtes un passionné de foot. Comment jugez-vous les performances de l’AS Monaco cette saison ?
Je suis un peu moins passionné que lorsque j’avais 15 ou 18 ans. Mais je suis ça de façon très assidue. Je pense qu’on a eu un début de saison un peu difficile pour plusieurs raisons. D’abord, un nouvel entraîneur (Leonardo Jardim, ndlr), des joueurs emblématiques qui nous ont quittés (James Rodriguez, Falcao, Abidal…), un nouveau système de jeu qu’il a fallu revoir et réadapter, quelques blessures aussi chez certains joueurs. J’étais sûr que si on arrivait à faire de bons résultats sur nos premiers matchs de Ligue des champions, cela pouvait donner un nouveau départ à la saison. Je ne me suis pas trop trompé, même si les résultats tardent un petit peu à venir en Ligue 1. Mais j’ai bon espoir qu’on finisse bien la saison.
Qu’avez-vous pensé des départs de James Rodriguez au Real Madrid et de Falcao à Manchester United ?
J’ai pensé que c’était un petit peu prématuré, qu’ils pouvaient encore apporter beaucoup à l’équipe pendant au moins une saison. Mais c’est l’évolution du football moderne. On peut le regretter. Je suis certain que leur absence ne pèsera pas trop lourd à la fin de la saison.
Etes-vous choqué par les affaires judiciaires autour des clubs de Nîmes et Marseille ?
Ces évènements qui ternissent le football m’attristent et bien sûr, me choquent. On pensait que cela pouvait concerner d’autres pays, d’autres championnats. Je vois tristement que ça nous concerne, pas Monaco au plus près, mais des équipes de Ligue 1 et Ligue 2. Le football professionnel n’est pas encore à l’abri de ce genre d’évènements affligeants qui ternissent son image et du sport en général. Il faut tout faire pour combattre cela.
Est-ce possible de concilier foot-business et foot-propre ?
Je n’aime pas trop l’expression de foot-business. Malheureusement, elle existe. Il faut d’abord qu’il y ait des gens sérieux qui aient des responsabilités, qu’il y ait une autre façon de gérer les choses et qu’il y ait un code de conduite qui soit irréprochable.
Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec le Prince Albert II de Monaco sur BFMTV ce samedi, dans 7 jours BFM à 13h et 18h.