Alain Casanova : « On avance sans pression »

Avant un déplacement à Grenoble samedi, l’entraîneur toulousain fait le point sur les ambitions de son équipe.

Avec Grenoble ce week-end puis Guingamp mercredi en demi-finale de la Coupe de France, c’est une semaine importante qui attend Toulouse...
Oui. Elle le sera pour fixer nos objectifs. Nous allons disputer deux matches de championnat importants avant le mois de mai. On va pouvoir se situer. Quant à la Coupe de France, nous auront l’occasion de remporter la finale ou de la regarder à la télé.

Grenoble, votre adversaire samedi, n’est pas au mieux en ce moment...
On l’a vu contre Nantes samedi (1-0), toutes les équipes qui ont besoin de points ne lâchent rien. Je m’attends donc à un match difficile face à une équipe bien organisée et qui défend très bien. Mais on peut prendre les trois points de la victoire.

Estimez-vous avoir davantage de pression ?
Nous n’avons aucune pression. Les choses se passent très bien. On a pris cinquante-six points très importants pour la suite. Il faut bien négocier la semaine qui vient. Avant le match contre l’OM (le 2 mai, ndlr), on saura exactement ce qu’on peut jouer.

Vous avez donc moins de pression que des équipes comme Lyon, Bordeaux ou l’OM ?
Oui, car ces équipes ont des obligations par rapport à leurs objectifs, leur effectif et leur budget. Elles doivent terminer parmi les trois premières places, voire être championne. Nous, nous sommes dans la même position que Lille, Rennes voire Paris que personne n’attendait là. Cela ne veut pas dire que l’on n’a pas d’ambition. On sait d’où on vient. On montre de bonnes choses, mais on n’a pas les ressources pour lutter pour le titre.

Si Toulouse était champion de France, ce serait un miracle ?
On n’a rien volé à personne. Si certaines équipes ne se sont pas envolées, c’est qu’elles n’ont pas fait ce qu’elles auraient dû faire. A l’image de Lille, on est présent et performant. Tout n’est pas parfait. On essaie de jouer le mieux possible et de s’améliorer. Ce qu’on fait n’est pas trop mal. Je ne sais pas où tout cela va nous mener. On avance sans complexe, ni état d’âme. Sans pression ou alors avec une pression positive. On n’a sûrement pas la meilleure équipe, mais si nos concurrents n’avancent pas…

La rédaction - Wilfried Templier