Aly Cissokho : « L’équipe de France, c’est un rêve »

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Lyon est en tête du championnat. Ressentez-vous une pression particulière avant le match de samedi ?
La pression va revenir au fil des jours. On va avoir des matchs importants à jouer face à des équipes de très bon niveau. Jusqu’ici, on a su être présents et on va continuer à l’être pour les prochains matchs. Cette semaine, on était peu nombreux à l’entraînement. On a hâte que les internationaux reviennent pour être au complet.
Avant d’affronter Liverpool, vous aurez peu de repos. Comment gérer ce match ?
La rencontre à Liverpool ne va pas être simple. Le voyage et la fatigue vont peser dans les jambes et il faudra se reposer. Mais on est habitués à jouer tous les trois jours. On va tout faire pour prendre les trois points et se qualifier. On jouera dans un stade mythique, devant un bon public et face à une équipe reconnue mondialement. On pense forcément déjà à ce match.
Votre première place signifie-t-elle quelque chose ?
C’est toujours plaisant d’être en tête. On est satisfaits de notre début de saison. Pour l’instant, on n’a pas perdu de match. Même s’il n’y a eu que huit journées, la première place veut tout de même dire quelque chose. On a de l’avance sur Bordeaux. Il faudra faire le plein de points à domicile et être costauds à l’extérieur si on veut maintenir cette avance.
Nouveau stade, nouveau public… Avez-vous pris vos habitudes ?
A Gerland j’ai pris mes marques. On joue dans un bon stade et le public donne envie de jouer et de faire le spectacle. Pour l’instant, on leur rend bien. Tout le monde est content. Toutes les recrues ont fait un bon début de saison. Ça a aussi aidé les supporters à nous accepter. On espère continuer en ce sens.
Pensez-vous à l’équipe de France ?
Je suis les résultats des Bleus. L’équipe de France, c’est un rêve pour tout joueur. Pour l’instant, je ne me prends pas la tête avec ça. Je suis content d’être à Lyon, de jouer en Ligue 1 et de disputer la Ligue des champions. Si l’équipe de France doit venir, ça arrivera. Mais pour l’instant, je pense plus à mon club qu’à un éventuel coup de fil de l’entraîneur des Bleus. Je veux d’abord m’imposer à Lyon avant de voir trop loin.